La conjoncture économique actuelle est dure. Et tout bon citoyen la sent et la vit. Les nombreux mendiants qui ne vivent que d’aumône en sont les principales victimes.
Pour gagner sa pitance, ce jeune mendiant a cherché et trouvé un subterfuge pour ‘’obliger’’ ceux qui ont quelque chose à se mettre sous la dent à lui donner sa part.
En effet, le parasite force l’entrée des concessions, se roule par terre, se tordant et se retordant “de douleur” et réclame gémissant, la somme de 1000 FCFA pour consulter son marabout-soigneur. Sans cela, ajoutait-il, “permettez-moi de mourir ici chez vous”.
Paniqués, tous ceux qui ont reçu la visite du mendiant “mourant” ont dû s’exécuter pour ne pas voir ‘’en dire’’ un homme entrain de… mourir.
Ainsi, après avoir escroqué nombre de personnes, notre escroc s’était effacé de Badalabougou, il avait décidé de ‘’travailler’’ ailleurs. A Magnabougou Faso Kanou ailleurs, à Sogononko.
Ce que le bandit ignorait cependant, c’est que, les nouvelles courent très vite et son histoire avait déjà été enregistrée dans ce quartier.
C’est ainsi que notre mendiant, vers 18 heures, en ce 30 juin s’est introduit dans la famille du vieux Fané, déjà au courant de son comportement.
Comme d’habitude, le jeune mendiant imposteur, se roula par terre, avant de prononcer sa terrible phrase : “permettez-moi de mourir ici chez vous”.
C’est alors que, M. Fané est rentré dans sa chambre, s’empara d’un sabre, et avança, furieux vers le “moribond”.
Celui-ci, à la surprise générale, s’est du coup relevé et hop ! Une véritable fusée !
Poursuivi par quelques jeunes du quartier, il a été maîtrisé, puis copieusement chicoté.
C’est grâce à l’intervention du vieux Fané que la punition prit fin.
Avant de s’en aller, le malade imaginaire a tout de même reçu d’un passant une pièce de 500 FCFA.
Bien maigre la consolation, après l’implacable correction…