Le peuple souverain du Mali est appelé aux urnes, le 29 juillet prochain, pour élire son nouveau président ou renouveler sa confiance au candidat-président, Ibrahim Boubacar Keita, pour un second et ultime mandat. Annoncé comme un tournant décisif pour pour l’ancrage démocratique de notre pays, ce scrutin n’en demeure pas le plus disputé tant les candidats en lice, qui croient en leurs étoiles, s’engagent à fond pour s’élever à la dignité de juge suprême des Maliens. Entre promesses et slogans de campagne, les électeurs sont appelés à trancher dans le vif. Voici 10 bonnes raisons pour voter IBK
1- L’artisan de la paix
Le peuple malien a compris que le slogan « Pour l’honneur du Mali’’ n’est pas un vain mot. Il y a vu l`expression même de la volonté farouche du Président IBK de parvenir à la paix et à la réconciliation des cœurs et des esprits entre tous les fils du pays. Ce dont il n’a cessé de faire la quête. Cette paix était, selon IBK, le préalable à toute construction démocratique durable, mais elle constitue également, à ses yeux l’adjuvant indispensable à la mobilisation des énergies pour faire face aux défis importants d`un monde de plus en plus complexe.
Au crédit de son action, il y a au premier plan, le dialogue politique et la réconciliation nationale qui ont été au centre des priorités de l’action du Président Ibrahim Boubacar Keita, dès son investiture. Dans ce cadre, les Assises du Nord, tenues en novembre 2013, ont permis de dégager les outils et les stratégies aptes à recoudre le tissu social, à renforcer l’unité et à définir les bases de la refondation d’une Nation plurielle, réconciliée avec elle-même.
La tenue rapide de ces assises marque la volonté des nouvelles autorités, d’accorder une haute priorité au règlement de la situation dans les régions du nord du pays. Il s’agissait d’une démarche globale d’approfondissement de la politique nationale de décentralisation, qui semblait marquer le pas après plus d’une décennie de mise en œuvre.
Dans la même lancée, les pourparlers entre toutes les parties maliennes ont été engagés grâce à la tenue de trois phases du dialogue inter-malien, lancé à Alger en juillet 2014 et ayant abouti à l’élaboration d’un document intitulé : «Éléments d’un Accord pour la Paix et la Réconciliation au Mali», et à la mise en place, en janvier 2014, de la Commission Vérité, Justice et Réconciliation.
Par la suite, l’Accord pour la Paix et la Réconciliation au Mali, issu du processus d’Alger, a été signé le 15 mai et parachevé le 20 juin 2015 à Bamako.
Après trois années de mise en œuvre, que de chemin parcouru malgré les difficultés et les impatiences de la communauté internationale !
A l’heure du bilan, les premiers acquis de cet accord, font apparaitre l’arrêt total de toute belligérance entre les parties signataires, le redéploiement progressif de l’administration dans les régions du nord et du centre, à travers la nomination récente de préfets et sous-préfets, le renforcement en cours des autorités intérimaires avec l’allocation de ressources budgétaires importantes, malgré des moyens limités; l’adoption, le 22 mars dernier, de la feuille de route pour la mise en œuvre du chronogramme d’actions prioritaires endossé par la vingt-troisième session du Comité de suivi de l’Accord; ou encore la tenue d’un atelier de haut niveau sur la réforme du secteur de la sécurité.
A cette liste s’ajoutent les discussions constructives sur le processus de désarmement, démobilisation et réintégration (DDR), la gouvernance et la présence territoriale de l’État et le code des collectivités.
La tentative de révision de la Constitution est un autre signal fort de la volonté du président sortant, de mettre en œuvre les dispositions pertinentes de l’Accord. Sans compter que la récente tournée du Chef du gouvernement, Soumeylou Boubeye Maiga, en mars dernier, dans les régions du nord et du centre, a incarné l’espoir d’une paix et d’une réconciliation véritables dans le pays.
Pour avoir été jusqu’au bout de son engagement, ses adversaires auraient grand tort de ne pas lui reconnaître cette dimension personnelle qui fait l’admiration de bien d’autres Africains et dont le prestige rejaillit finalement sur l’ensemble du Mali. C’est pourquoi, fidèle à lui-même et aux principes de rassemblement, qu’il avait défini et malgré ce qui a pu en être dit, l’homme reste fidèle à sa vision : Continuer avec tous les fils du pays l’œuvre de construction nationale.
2. ÉQUIPER L’ARMÉE, QUOIQU’IL ADVIENNE
C’est avec détermination que le Président IBK, Chef suprême des armées, a affirmé, dès son accession à la magistrature suprême, qu’il engagera et poursuivra l’équipement de notre armée : «Quoi qu’on me dise, quoi qu’on me fasse, je le ferai. J’ai été élu pour ça». Ceux qui savent décrypter ont compris maintenant pourquoi, il deux ans, à Sikasso, le président IBK avait lâché : « Tout a été fait par certaines puissances pour empêcher l’équipement des FAMA. Mais, vous serez équipés inch’Allah».
Résolu à poursuivre et à remplir sa mission, qui est de servir le Mali, et convaincu que « servir le Mali aujourd’hui, c’est servir nos forces armées de défense et de sécurité », le Chef suprême des armées a instruit au gouvernement, dans le cadre de la reconstruction des Forces armées maliennes (FAMA), de doter d’abord l’armée de l’air, clouée au sol, depuis plusieurs années, de six avions de combat de type A-29 Super Tucano pour des missions de surveillance de frontières, d’entraînement et de sécurité intérieure.
Conformément à la volonté des plus hautes autorités du pays de bâtir une armée à la hauteur des menaces et des défis, tel que stipulé dans la Loi d’orientation et de programmation militaire (LOPM), les efforts du gouvernement en faveur d’un meilleur équipement des hommes se sont poursuivis avec l’achat de l’avion de transport CASA 295 et de l’hélicoptère de transport Super Puma en fin d’année 2016.
Il s’agissait de la concrétisation d’un engagement pris, au camp militaire Ahmadou Sékou TALL de Ségou, lors de la cérémonie d’hommages aux militaires tombés, lors de l’attaque de Nampala au mois d’août 2016 ; il s’agissait de doter les FAMAS d’hélicoptères, d’avions de reconnaissance et de transport.
Plus récemment encore, ce sont quatre nouveaux appareils, dont deux (2) avions de types Y-12 et des hélicoptères de combat de type MI-35, des avions de chasse et de transport qui ont été réceptionnés par le Président IBK.
L’arrivée de ces hélicoptères est la traduction concrète de la volonté du Chef de l’État de mettre un accent sur l’équipement des forces armées et de sécurité.
On se rappelle qu’après son investiture, la première mesure phare du Président IBK a été leur habillement. Une importante commande avait été réceptionnée, comprenant des gilets pare-balles ; des bérets pour différents corps ; des ceintures et des ceinturons ; des logos FAMa ; des cartouchières ; des chaussures rangers en cuir, des chaussures rangers en toile et chaussures rangers sable.
L’amélioration des conditions de vie des hommes et de leurs familles dans les casernes est aussi une préoccupation constante du président IBK.
C’est dans ce cadre que, le 20 janvier 2014, il a posé la première pierre de 850 logements sociaux à Sébéninkoro, exclusivement destinés aux soldats. Première d’une série qui va se poursuivre, ces 850 logements de type F4 et F3 sont construits sur une superficie de plus de 10 hectares pour un coût estimé à environ 10 milliards de FCFA.
Joignant la parole à l’acte, le Kankelentigi a aussi institué une prime de risque pour nos hommes. C’est ainsi que le gouvernement a procédé lundi 3 août 2015, à la modification de l’annexe de la Loi n° 02-055 du 16 décembre 2002 modifiée, portant statut général des militaires dans le cadre de la mise en œuvre de la loi d’orientation et de programmation militaire et en vue de prendre en charge, dans la grille indiciaire des personnels miliaires des Forces armées, la prime de risque de 15 % du salaire brut.
S’y ajoute l’octroi aux ayant-droits de tout militaire tombé sur le champ de l’honneur d’un salaire de dix (10) ans, du grade immédiatement supérieur à celui qu’il portait au moment de son décès.
En somme, le renforcement des capacités opérationnelles a permis la montée en puissance des FAMAs et la réalisation par celles-ci de vastes opérations de sécurisation des institutions et des personnes, ainsi que de leurs biens.
3. Le pari gagné du désenclavement
Le 27 mars dernier, le Président de la République Ibrahim Boubacar Keita inaugurait une des nombreuses réalisations routières de son quinquennat, en l’occurrence l’échangeur de Ségou et de ses voies d’accès, longues de 10 km. Cette réalisation, qui entre dans le cadre d’un vaste programme de désenclavement intérieur et extérieur du pays, met à l’actif d’IBK un total de plus de 684 km de routes bitumées pendant son premier mandat; la construction/réhabilitation de 1 028 km de pistes ; la construction de l’autoroute Bamako-Koulikoro en deux fois deux voies ; l’achèvement de la route du poisson ; la construction en cours de la route Zantiebougou-Kolondieba-Frontière Côte d’ivoire ; la construction en cours de la route bitumée Koutiala-Konséguéla-Fleuve Glo; la construction de route bitumée à Kirango (Markala) ; la reconstruction de la route Ségou-San.
Autres faits marquants dans ce domaine, c’est lancement de la Grande offensive présidentielle (GOP) à travers 5 projets routiers d’une longueur totale de 274,6 km de route bitumée pour un coût de près de 115,7 Milliards de FCFA, entièrement financés par le Budget national sur les exercices 2017-2018. Il s’agit des routes Yanfolila-Kalana-Frontière de la Guinée ; Banconi-Dialakorodji-Safo-Nossombougou; Barouéli-Tamani; Kayes-Sadiola-Kéniéba ; Kangaba-Dioulafoundo-Frontière guinéenne.
Le dernier axe cité, qui faisant partie de la route nationale N°26 (Bamako-Kangaba-Dioulafoundo-Frontière Guinée), constitue l’un des tronçons les plus fréquentés pour rallier la Guinée et dont la praticabilité est très précaire, surtout en période hivernale.
Ainsi, le rêve de Almamy Keita, chauffeur de minus-bus, pourra devenir une réalité : « Depuis mon jeune âge, je suis sur cet axe, conduisant deux fois par semaines des passagers. Je rêve du jour ou je pourrais rouler sur du goudron de Kangaba jusqu’en Guinée. Je ne sais pas si je le verrai, mais si ça se réalise, nos autorités auront fait un grand pas vers le désenclavement de notre pays «, martèle le jeune chauffeur aux habits tout poussiéreux.
En tout cas, l’exécution des travaux de cette route, prolongement de l’axe Bamako-Kangaba, contribuera à l’évacuation des productions agricoles et minières vers les centres de consommation. Cela renforcera tout aussi la commercialisation avantageuse du bétail grâce aux conditions de transport à travers la réduction du coût des transports, l’augmentation du trafic et l’amélioration de la sécurité.
A ces infrastructures routières, s’ajoutent la réalisation du pont de Kayo et de ses voies d’accès, du 2ème pont de Kayes et du pont de Ségou ; celle du pont de Kouoro-barrage entre Sikasso et Koutiala ainsi que le renforcement de la flotte avec l’acquisition de 2 bateaux à faible tirant d’eau pour la COMANAV ; le renforcement de l’entretien courant de plus de 42 000 km de routes du réseau prioritaire sur l’ensemble du territoire national dont environ 15 000 km de routes revêtues et 27 000 km de routes en terre et 7 500 km de pistes rurales dans les zones CMDT et OHVN.
4. Agriculture : une vision gagnante
S’il y a un secteur qui peut se targuer de bénéficier d’une attention toute particulière du Président de la république, Ibrahim Boubacar KEITA, durant son premier mandat, c’est incontestablement celui du monde rural tant les engagements en faveur des paysans maliens ont été tenus au grand bonheur des bénéficiaires. En le faisant, IBK restait conforme à sa vision maintes fois exprimée qui constitue le fondement de sa politique de modernisation de l’agriculture nationale. « Quand on a l’ambition, il faut se donner les moyens. Les gens disent dans notre pays, on a de l’or, du diamant. Moi, mon or, c’est le vert, c’est l’agriculture ». En effet, le développement d’une agriculture durable, moderne et compétitive en vue d’une souveraineté alimentaire restait ainsi la pierre angulaire du projet présidentiel, « Le Mali d’abord ».
Les réalisations sont remarquables.
Ainsi dans le cadre du programme 2013-2018, plusieurs actions ont été menées avec succès. Il s’agit notamment de la poursuite du développement de l’irrigation, menée par l’Agence d’aménagement des Terres et de fourniture de l’eau d’Irrigation (ATI) ; l’aménagement et la mise à disposition de 86.543 ha sur une prévision de 100.000 ha ; la mise à disposition d’importants équipements agricoles subventionnés par l’Etat, permettant d’équiper 562 111 exploitants agricoles ; la subvention, au cours de la campagne 2017/2018, de 150.784 tonnes d’engrais au profit des producteurs, pour un coût total de 20 milliards FCFA.
Par ailleurs, l’engagement volontariste du Président IBK, en faveur du secteur agricole, aura également permis de booster de façon exceptionnelle la production céréalière, toutes spéculations confondues, qui est passée de 5 736 092 tonnes en 2013/2014 à 9 295 974 tonnes en 2017/2018, soit une augmentation de 62,06%.
La production cotonnière a elle aussi connu le même bon spectaculaire en passant de 440 000 tonnes en 2013/2014 à 728 500 tonnes en 2017/2018. Toute chose qui place le Mali au 1er rang des pays producteurs de coton en Afrique subsaharienne.
Le secteur de l’élevage n’est pas en reste de cette détermination active du candidat IBK au cours de son quinquennat finissant. Ce d’autant plus que les actions ont porté sur la réalisation de 17 centres de collecte de lait, 28 banques d’aliment bétail, la construction d’un abattoir moderne à Kayes, 38 aires d’abattage ainsi que des marchés à bétail et à à volailles.
La mise en œuvre d’un programme national d’intensification de l’embouche ainsi que la réalisation de 14 000 ha de cultures fourragères sèches et 79 163 ha de bourgou ainsi que 19 périmètres pastoraux, pour une superficie totale de 298 600 ha, participent de ces efforts du Président sortant dans ce secteur.
5. Habitat social : des
milliers de bienheureux
à travers le pays
A la suite de ses prédécesseurs, le président Ibrahim Boubacar Keita continue de faire vivre le miracle de la propriété d’un toit. Pour nombre de Maliens qui n’en escomptaient pas de tant, leur permettre d’avoir un « chez-soi « dans des conditions de paiement très avantageuses, constituait la réalisation d’un rêve.
Demandez à un bénéficiaire des logements sociaux ce qu’il ressent. Assailli par la bouffée d’émotion, des mots pour exprimer le bonheur se bousculent dans son esprit : «je suis le plus heureux du monde», «mon rêve est devenu réalité», «c’est la meilleure nouvelle de ma vie».
L’émotion du bienheureux se comprend car, pour une personne aux revenus modestes, il est difficile de croire, avant de le voir et de le toucher, qu’il est possible de devenir propriétaire d’une maison équipée d’eau, d’électricité et située dans un quartier entièrement viabilisé. Pour un miracle, c’en est un.
Même s’il n’est pas un messie, le président IBK fait vivre ce bonheur immense, par le biais de son programme du Gouvernement qui vise la construction de 50.000 logements sociaux.
Cette joie à l’état pur, Kalilou Diakité l’a connue. Bénéficiaire d’un des 1.552 logements de N’Tabacoro, attribués à leurs demandeurs en 2017, il ne s’imaginait pas sous son propre toit, parce que ses revenus ne lui permettent pas de s’acheter une parcelle et d’y bâtir une maison. Il ne s’est pas fait prier pour emménager dans sa nouvelle maison dès que sa clé lui fut remise. «La remise des clés des logements a eu lieu le mercredi 30 juillet et j’ai occupé ma maison trois jours plus tard. J’ai été l’un des premiers à emménager dans ce quartier parce que la location était pour moi un fardeau», confie Kalilou Diakité, chauffeur de son état.
Évidemment toute sa famille (sa femme et ses trois enfants) partage son bonheur, car aucun d’entre eux n’a oublié les multiples changements d’adresses qu’ils ont endurés pour fuir les tracasseries et les mesquineries des propriétaires de maisons. Agée de 7 ans, Oumou la fille aînée de Kalilou Diakité ne s’y trompe pas. «C’est IBK qui nous a donné un logement», intervient-elle dans la conversation.
Veuve et mère de 6 enfants, Mme Coulibaly Bintou Camara considère sa maison comme un don du ciel. «Après le décès de mon mari, mes enfants et moi avons été mis à la porte de la grande famille. Ce jour là, nous avons été humiliés. J’ai demandé à Dieu de nous donner la force de résister. Quelques mois après, j’ai eu ce logement», confie-t-elle. Cette dame, qui ne cache pas son bonheur, n’oublie pas de remercier son bienfaiteur. «IBK nous a enlevé une épine du pied, car je ne pouvais pas imaginer avoir un terrain a fortiori une maison en dur», indique celle qui souligne que ses enfants et elle ont «retrouvé la joie de vivre».
Kalilou Diakité et Mme Coulibaly Bintou Camara font partie des milliers de Maliens qui ont réalisé leur rêve d’avoir un « chez-soi «, malgré des revenus modestes. Le nombre de Maliens qui vivent en location a manifestement diminué. Selon les statistiques du ministère de l’Habitat et de l’Urbanisme, la moitié de la population urbaine vit dans des maisons louées. Cette situation s’explique par le problème de l’accessibilité à un logement décent, notamment par les ménages à faibles revenus. Le problème s’est particulièrement accentué ces dernières années dans les grandes villes et les villes secondaires.
L’impossibilité pour tant de Maliens de s’offrir un toit n’a d’autre raison que la pauvreté de masse.
Cette réalité poignante a donc amené le gouvernement, sous l’impulsion du Président de la République Ibrahim Boubacar Keita, à lancer le programme de construction de 50 000 logements sociaux sur 5 ans.
Le 30 juillet 2015, le Premier ministre a procédé à la pose de la 1ière pierre de 20.000 logements sociaux.
Suite aux travaux de construction, le Gouvernement dispose aujourd’hui d’un parc de 12.566 logements sociaux, sur lesquels il a décidé d’attribuer en première tranche 5.928 logements dans le district de Bamako et les régions.
Sur les 5.928 logements, le programme d’attribution concerne 3.743 logements pour le District de Bamako, 985 logements pour les régions et 1200 en vente directe.
Il est à signaler que 2.052 logements ont déjà été attribués sous le mandat du Président Ibrahim Boubacar KEITA. A cette date, 6 638 logements sociaux ayant fait l’objet de conventions sont en cours de réalisation.
6. L’emploi des Jeunes au cœur des priorités
Des initiatives originales et une ferme volonté de changement : la recette IBK, de prise en charge de la question de l’emploi et notamment de l’emploi des jeunes, a produit des résultats concrets auxquels les jeunes, premiers concernés, ont massivement adhéré. Candidat à l’élection présidentielle en 2013, Ibrahim Blubacar Keita n’avait pas fait mystère de sa volonté de s’attaquer résolument, entre autres défis, à la question de l’emploi et notamment à l’emploi des jeunes.
Le Président élu n’a pas oublié les promesses du candidat IBK de création de 200 000 emplois jeunes.
Sur ce plan et pour accroître les chances de création d’emplois, d’importantes mesures ont été prises, au nombre desquelles la mise en œuvre du projet « Formation professionnelle, insertion et appui à l’entrepreneuriat des jeunes ruraux » (FIER) qui concerne 100.000 jeunes ruraux dont 50% de jeunes filles/jeunes femmes dans 24 cercles du pays. Dans ce dispositif, on note la mise en œuvre du Projet de Développement des compétences et emploi des jeunes (PROCEJ), pour renforcer l’employabilité des jeunes ; la poursuite du Programme emploi-jeunes de l’Agence pour la promotion de l’emploi des Jeunes (APEJ) ; le financement de 3.232 projets de jeunes ; le placement de 21.251 jeunes diplômés, en stage de formation professionnelle ainsi que la formation de 13.935 jeunes, à travers les travaux à haute intensité de main d’œuvre (HIMO).
Sur une prévision de 200.000 emplois, 234. 275 emplois publics et privés ont été créés entre 2013 et 2018 soit un taux de réalisation de 117,14%.
Par ailleurs, au cours de ce premier quinquennat qui s’achève, le Gouvernement s’est fortement investi en faveur de la promotion des jeunes, à travers le rétablissement du Service national des jeunes (SNJ), nouvelle formule, dont le coût s’élève à 1,5 milliard FCFA; la construction de maisons des jeunes à Nioro du Sahel, Bandiagara et Massigui (900 millions de FCFA) ; la formation et l’équipement de 1 200 jeunes dans les corps de métiers de l’artisanat et de l’entrepreneuriat (600 millions FCFA) ; le financement de 150 jeunes dans le cadre de la seconde phase du Programme d’appui à la jeunesse malienne (PAJM) ; l’insertion de 70 jeunes dans le circuit de la production en partenariat avec la CONFEJES et CDJS /CEDEAO.
7. Promotion d’une
diaspora respectée
La protection et la sécurisation des Maliens de l’extérieur, leur implication dans les efforts de développement du pays, l’accélération du processus d’intégration en Afrique dans l’intérêt des peuples du continent, ce sont là, entre autres, quelques axes prioritaires du combat du Président IBK au cours de son premier mandat.
L’engagement du Chef de l’Etat aux côtés de la diaspora malienne s’est ainsi traduit par une volonté politique affirmée, avec la construction de la maison des maliens de l’extérieur qui a été inaugurée le 15 mars 2018.
Dans le cadre de la gestion des Maliens de l’extérieur, conformément aux instructions données par le Président de la République, tout au long de son mandat, les activités du département de tutelle ont porté prioritairement sur l’organisation, la protection et la sécurisation des compatriotes vivant hors des frontières, en vue de la « maximisation de leur contribution aux efforts de développement du pays «. Ces quatre dernières années, l’Etat malien a constamment été présent aux côtés des compatriotes en détresse ou en situation difficile dans d’autres pays d’Afrique ou d’ailleurs. Ce fut le cas, après l’éclatement la crise libyenne où le gouvernement, en collaboration avec l’OIM, continue de rapatrier vers le pays tous les Maliens qui le désirent.
Mamadou SISSOKO, cinquantenaire ayant vécu une dizaine d’années dans ce pays déchiré après la mort du guide libyen, témoigne : «J’avais une famille de cinq personnes bloquées là-bas, jusqu’au jour où les responsables de notre Ambassade nous ont informé que des convois sont organisés par notre Gouvernement. Sans hésiter, j’ai évacué toute ma famille. Je ne peux exprimer ici toute notre reconnaissance au Président IBK et aux responsables de notre pays, sans lesquels nous ne serions jamais revenus au pays ».
A l’image de ce dernier, beaucoup d’autres Maliens rapatriés de la Libye, éprouvent à présent un sentiment de reconnaissance pour l’homme qui n’a pas hésité un seul instant à voler à leur secours.
Les efforts de l’Etat malien n’ont pas concerné que les Maliens de Libye. Ailleurs, l’Etat a toujours répondu présent à chaque fois que la sécurité de nos compatriotes était menacée, comme en Centrafrique, au Gabon, en Guinée Equatoriale, en Angola, au Cameroun, au Tchad et en Algérie), d’Asie, principalement d’Arabie Saoudite.
Parallèlement, l’Etat malien, toujours dans le cadre de la protection et de la sécurisation des compatriotes de la diaspora, a multiplié les contacts avec les pays d’accueil dont l’Espagne, la France et la Libye. Les autorités nationales entretiennent aussi d’étroites relations avec les organisations en charge du flux migratoire, notamment l’Organisation Internationale pour les Migrations (OIM). Cette implication personnelle d’IBK, auprès de ses pairs, a par ailleurs eu le mérite de mieux sécuriser et de protéger nos compatriotes à l’extérieur.
8. Démocratisation progressive de la desserte électrique
Au même titre que les routes, l’énergie est un facteur indispensable pour jeter les bases d’un véritable développement socio-économique. Si un secteur a bénéficié des actions concrètes du Président Ibrahim Boubacar Keita dès son arrivée au pouvoir, c’est bien le domaine de l’électricité. Convaincu qu’aucun développement n’est possible sans électricité, il n’a pas hésité à prendre certaines décisions courageuses et volontaristes. Toutes choses qui font que les réalisations et les actions dans ce domaine sont remarquables. Au nombre de celles-ci, on peut citer la mise en œuvre des projets d’extension et de réalisation de centrales hydroélectriques de Sotuba II (6 MW), Kénié (42 MW) et Gouina (140 MW) ; la mise en œuvre des projets d’extension et de réalisation de centrales thermiques au fuel lourd de Balingué (23 MW) et Kayes (92 MW), la réalisation d’une centrale solaire photovoltaïque de 50 MW à Koulikoro (pour desservir Banamba, Touba, Kiban et Koulikoro), la réalisation d’une centrale solaire photovoltaïque de 50 MW à Yanfolila ; la réalisation de centrales hybrides (combinaison de champs solaires photovoltaïques et de groupes thermiques diesel) dans les localités de Nara, Diéma et Ansongo ; la réalisation de 14 centrales hybrides solaires/diésel d’une puissance totale de 283 kWc ; la préparation du projet « Accès à l’énergie moderne » par la réalisation de 1 500 lampadaires solaires photovoltaïques comme source d’éclairage public dans 21 localités de Mopti et Ségou ; l’installation de 2 632 Kits solaires individuels et le démarrage du projet Systèmes hybrides d’électrification rurale (SHER) au profit de 50 localités et préparation en cours de projets similaires pour 90 villages.
A la faveur des activités menées, le taux d’accès à l’électricité est passé de 32,43% en 2013 à 42,%. La capacité installée est de 350 mégawatts pour un besoin de 700 mégawatts.
9. Eau : amélioration de l’accès
« L’eau, c’est la vie ! «. Tel est aussi le credo du Président IBK qui, en cinq ans, s’est employé à assurer aux citoyens, malgré le contexte difficile, la fourniture correcte du précieux liquide. « Il n’y a pas si longtemps, pour boire de l’eau potable ou pour en disposer pour quelque usage, il fallait être de passage dans une capitale régionale ou dans une ville secondaire. Et comme nous n’avions pas tous l’opportunité d’y aller, nous nous sommes résolus à accepter notre condition de vie. Mais depuis cinq ans, le gouvernement a équipé nos villages de pompes. Dans certains cas, même nos animaux s’abreuvent à cette source «.
Celui qui tient ces propos s’appelle Oumar Sidibé, originaire d’une grosse bourgade en zone Mali-Sud, zone particulièrement arrosée de notre pays, mais dont les populations peinent, par une ironie du sort, à accéder à l’eau potable. C’est à ce genre d’aberrations que l’action du Président IBK s’est attaqué résolument, tout comme elle a visé à augmenter conséquemment la proportion de Maliens des villes et des campagnes qui accèdent à l’eau potable. Les actions engagées, à cet effet, ont porté à la fois sur la réalisation de forages équipés, mais aussi de puits et d’adductions d’eau potable.
En moins de cinq ans, quelque 5.871 points d’eau moderne ont été construits en raison de 2 294 pompes à motricité humaine, 97 systèmes d’adduction d’eau potable, 86 systèmes d’adduction d’eau sommaires, totalisant 1 097 bornes fontaines, 444 systèmes d’hydraulique villageoise améliorés, 244 puits modernes, pendant que plus de 1 639 autres ont été réhabilités.
Aussi, la mise en service des stations compactes de production d’eau potable de Missabougou (12000 m3/j) a-t-il permis respectivement de renforcer la capacité de production d’eau au niveau du District de Bamako et d’améliorer la qualité de service à Kalaban Coro et environs.
La réalisation du projet d’Alimentation en eau potable de la ville de Bamako, à partir de la localité de Kabala, est un chantier majeur de la Politique Nationale de l’Eau. Ce projet, d’un montant de plus de 165 milliards de FCFA, favorisera l’accès à l’eau potable pour plus de 1 200 000 personnes.
LA cela, il faut ajouter l’exécution des travaux de renforcement des systèmes d’alimentation en eau potable des villes de Nioro, Kayes, Sikasso, Kati et Koutiala, à partir de 46 forages de reconnaissance réalisés.
A l’heure du bilan, le taux d’accès à l’eau potable est passé de 63,6% en 2013 à 68% en 2017.
10. Environnement : les bases d’un développement durable
L’environnement est, à n’en pas douter, l’un des domaines prioritaires à prendre en compte pour assurer la survie des êtres et des espèces, dans un cadre propice à leur épanouissement et leur évolution. Cependant, au constat, l’environnement s’est dégradé, ces dernières années du fait des perturbations climatiques, mais aussi des actions de l’homme. C’est pourquoi, la dimension ‘’protection de l’environnement et développement durable’’ est l’une des préoccupations essentielles du Président IBK.
Les forêts boisées d’antan ont cédé la place, en bien d’endroits, à la savane herbeuse. Quant aux animaux, jadis en grand nombre et d’une grande diversité, faisant la fierté de nos brousses, ils disparaissent sans laisser de traces. De nombreux cours d’eau, subissent le même sort.
De l’avis de ce vieux paysan bambara, habillé en cotonnade et entouré des membres de son groupe d’âge sous le grand néré de Massigui, dans le cercle de Doiïla, ‘’les esprits nous ont lâché, ce qui a entraîné la dégradation de notre cadre de vie, de notre environnement’’.
Ce septuagénaire, plongé dans la pure tradition, ne mesure pas les dimensions réelles de cette dégradation.
Pourtant, les facteurs négatifs qui en découlent sont multiples.
Parmi ceux -ci, l’on peut retenir fondamentalement le fait de l’homme auquel l’on ajoute l’insalubrité, le manque de gestion durable des ressources naturelles, la désertification, l’érosion des sols, l’utilisation abusive d’intrants agricoles, l’accroissement de la population, le développement urbain incontrôlé et la production anarchique des déchets manufacturiers et domestiques.
C’est pour cela que le candidat Keita avait, en son temps, proposé d’entreprendre des actions énergiques qui visent à restaurer le couvert végétal et lutter contre la désertification, à renforcer les ressources humaines chargées de la sensibilisation des populations dans le sens d’un meilleur comportement et à lutter contre la pollution.
Par ailleurs, il avait promis de veiller à la mise en place de mesures de protection de l’environnement, préservant les eaux, la faune et la flore, les ressources terrestres et minières et insister sur le développement de la propreté dans nos villes. Autant de mesures tendant à assurer le bien-être au citoyen.
Liant l’acte à la parole, le Président IBK s’est engagé fortement pour la protection et la préservation de l’environnement dans le cadre d’un processus durable. De nombreuses actions ont été ainsi entamées dans ce domaine, sous son initiative.
Il s’agit de la réalisation de 4500 ml de protection mécanique du fleuve Niger ; la réalisation de 2900 ml de protection biologique du fleuve Niger ; l’évacuation de 3000 m3 de déchets solides des berges du fleuve Niger ; l’exécution d’une opération de faucardage et de curage du fleuve Niger.
D’autres aspects très importants sont le suivi environnemental des sociétés minières et d’unités industrielles ainsi que la réhabilitation et/ou la construction de la station d’épuration ou de traitement des eaux usées dans plusieurs zones.
Dans la même démarche, on peut retenir la réhabilitation de 151.249 mètres linéaires de collecteurs et de curage de 623.752 mètres linéaires.