Moussa Mara, directeur de campagne de Cheick Modibo Diarra : « Le gouvernement doit apporter des preuves convaincantes pour rassurer les Maliens »

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Publié le mercredi 25 juillet 2018 | Le Républicain

© aBamako.com par Momo
Conférence de presse sur la coalition CMD2018
Bamako, le 26 juin 2018 L`ancien premier ministre Moussa Mara a tenu une conférence de presse sur notre coalition CMD2018 a la maison de la presse

L’ancien Premier d’IBK et directeur de campagne de la Coalition Cheick Modibo Diarra 2018, a Moussa Mara, a animé un point de presse le mardi 24 juillet 2018 Il a dénoncé les multiples imperfections constatées sur le fichier électoral et plusieurs autres incorrections qui risqueront d’influer sur le résultat du scrutin du 29 juillet.

Optimisation de la Fonction de Secrétaire et d'Assistant(e) de Direction
Moussa Mara à un sérieux doutes sur la garantie des élections présidentielles du 29 juillet 2018 après les révélations fracassantes de l'administrateur de la campagne de Soumaila Cissé, Tieblé Dramé. Le gouvernement n'est pas parvenu à apporter des réponses adéquates. «Le gouvernement doit apporter des preuves convaincantes pour rassurer les maliens avant le jour J. Le contenu du document publié est préoccupant. Ces anomalies constitutives des menaces pour le scrutin », at-il indiqué.

Il a plusieurs autres noms de personnes qui ont le même nom, trois ou quatre fois sur la liste électorale, les bureaux et les centres de vote fictifs, etc. les doublons et les triplons sont inquiétants », s'inquiète-t-il.

Le gouvernement doit éclaircir cet état de fait de la voiture 300 000 ne peut pas faire la différence et les réactions du gouvernement ne sont pas à la hauteur des attentes spécifiques pour l'ancien Premier ministre. Moussa Mara a également évoqué le problème du taux de réduction des cartes de électeurs à Bamako et le taux élevé dans les régions de Mopti, Tombouctou et Kidal.

Les IBAK n'entrent pas en contact avec leurs cartes de électeurs. Vue de l'insécurité dans ces régions et surtout à Kidal où le représentant n'est pas présent, il ya 80% de retrait des cartes, selon le gouvernement.

Dans ces conditions, il y a une forclusion des contestations et l'État chapeautera la responsabilité s'il vous plaît organiser les élections dans ces conditions, prévient l'ancien Premier ministre. «Le président sortant, s'il est réélu, c'est l'argent qui est réélu et non son bilan. Les artistes, les griots, certains chefs religieux, les présidentes des associations des femmes et des jeunes ont reçu de l'argent et des voitures pour sa réélection », a dit Moussa Mara.

Moussa Samba Diallo

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