Le candidat Ibrahim Boubacar Keita a présenté, samedi, son projet de société, une nouvelle offre politique 2018-2023, déclinée en cinq axes prioritaires. C’était à l’hôtel Sheraton devant la presse et toutes les composantes de la plateforme d’alliance « EPM » qui soutient sa candidature.
Optimisation de la Fonction de Secrétaire et d'Assistant(e) de Direction
L’occasion, pour le président candidat à sa propre succession d’expliquer le bien-fondé et les motivations de briguer le second mandat, mais aussi et surtout d’envoyer des piques à l’endroit de ses détracteurs. IBK a soutenu qu’il n’a pas hérité un pays normal en 2013, mais dit avoir permis de faire avancer le Mali. « Le Mali avance, et nous avons légalité et légitimé de poursuivre… », a rétorqué IBK.
Sur l’aspect sécuritaire, le président a indiqué que notre pays est une digue pour la préservation même de l’ordre mondial, avant de s’en féliciter des acquis sur la mise en œuvre du projet G5 sahel dont il a su laisser son empreinte.
Il a souligné que le Mali était piégée quelque part, mais vient de très loin avant d’exprimer toute sa fierté d’avoir conduit le « bateau » à bon port, et estime qu’il est nécessaire de poursuivre. « Les deux premières années de mon mandat ont servi à amorcer le dialogue inter malien qui a abouti à la signature de l’Accord pour la paix et la réconciliation au Mali issu du processus d’Alger en vue de la stabilisation du pays. Après cinq (5) années de mise en œuvre du Programme d’Actions du Gouvernement (PAG), notre pays sort progressivement d’une crise multidimensionnelle, sans précédent et se hisse aujourd’hui au troisième rang des économies de l’UEMOA », a expliqué le président candidat, avant d’être très critique à l’égard de l’opposition qui, selon lui, œuvrait contre la marche du Mali vers le progrès.
Pour IBK, la mise en œuvre du programme « le Mali d’Abord » a été marquée par de bonnes performances, notamment l’augmentation significative des productions céréalière et cotonnière. Le Programme Présidentiel d’Urgences Sociales (PPUS) a permis, souligne-t-il, d’améliorer l’accès des populations et particulièrement les couches les plus vulnérables aux services sociaux de base (santé, eau, énergie,etc.). Le taux moyen de croissance du PIB s’est établi à 5,2% et le taux moyen d’inflation est maitrisé à 2% dans les limites de la norme communautaire de l’UEMOA fixée à 3% maximum.
En matière de finances publiques, le déficit budgétaire, y compris les dons et base caisse, s’élève à 2,9% du PIB en 2017. « Le parachèvement de l’œuvre grandiose entreprise par les pères de l’indépendance et les idéaux du 26 mars 1991, nous imposent pour l’honneur et la grandeur du Mali, de maintenir ensemble le cap qui nous conduira vers l’émergence. En conclusion, le président candidat dit être très fier de ce Mali en résilience, mais aussi de ses hommes et femmes, surtout pour le patriotisme des paysans, qu’il a salué vivement.