Après un temps de réflexion, la Fédération Malienne de Football a jugé nécessaire de porter devant la Fédération Internationale de Football Association et les instances judiciaires compétentes ce qu’il convient d’appeler désormais «L’affaire Carteron», du nom de l’ex sélectionneur des Aigles du Mali, qui a décidé de rompre unilatéralement son contrat au bénéfice du Tout Puissant Mazembé de la RD Congo.
Comme on pouvait s y attendre, la rupture unilatérale du contrat qui liait la Fédération Malienne de Football à l’ex entraineur des Aigles, le Français Patrice Carteron, va prendre une tournure judiciaire. La FEMAFOOT, par la voix de son 1èr Vice-président, Moussa Konaté, a annoncé hier la saisine prochaine des instances judiciaires et de la Fédération Internationale de Football Association du dossier, pour permettre à notre pays de rentrer dans ses droits.
Cette annonce a été faite au cours d’une conférence de presse que Moussa Konaté a animée au siège de Mali Foot. Il a déclaré que la Fédération Malienne de Football avait commis un avocat pour défendre ses intérêts. «Justice doit être faite et nous nous y emploierons, par tous les moyens légaux. C’est pour cette raison que nous avons décidé de porter le cas devant les instances judiciaires compétentes et devant la FIFA. Cette rupture unilatérale nous cause un préjudice considérable, dont la manifestation la plus évidente est le risque de déstabilisation de notre équipe nationale, qui a droit à la sérénité à la veille de deux rencontres capitales comptant pour la qualification à la phase finale de la Coupe du monde de 2014».
Revenant sur les conditions de la résiliation du contrat de Patrice Carteron, qui avait souhaité une augmentation de sa rémunération, le 1er Vice-président de Mali Foot a rappelé que «la Fédération Malienne de Football a honoré scrupuleusement toutes ses obligations, définies dans le contrat, envers l’employé Monsieur Patrice Carteron et ce dernier n’a invoqué aucun manquement de la Fédération Malienne de Football», avant de préciser qu’il n’était pas prévu de réviser le contrat pour une quelconque augmentation.