À une semaine de la présidentielle, scrutin du 29 juillet, l’on relance doutes et suspicions, mettant l’administration électorale très mal à l’aise ; citoyens paisibles dans la psychose. La suspicion ignora le thermomètre du climat de sérénité qui prévalait depuis l’ouverture des campagnes.
Optimisation de la Fonction de Secrétaire et d'Assistant(e) de Direction
L’opposition met encore en cause le fichier électoral et par la gravissime formule : « Une fraude électorale est en préparation pour le 29 juillet prochain ». L’administration trouve ainsi sa part de critiques à l'avance et subit le feu de la suspicion avant le scrutin. C'est dans un tel climat qu’elle fait son chemin et à force d'y croire, elle devient la règle et non plus l'exception. Avoue-t-on vaincu à l’avance? Pourtant, toutes les règles de jeu ont été taillées sur mesure de l’opposition, malgré les contraintes de temps. Toutes les facilités ont été faites pour des élections apaisées, crédibles et transparentes. Avec la règle de jeu qui prévaut pour le processus électoral en cours, il y a lieu de s’interroger sur la possibilité de tripatouiller le fichier électoral.
Finalement, les intrigues sont jetées réciproquement. Dans les rangs de la plateforme d’alliance électorale « EPM », l’on en a marre de « la surenchère de l'opposition ». Suite à ces accusations de « fraude électorale », la DGE, pour sa part a apporté des précisions. Le chef du Gouvernement, lui, est au charbon pour restaurer la confiance générale.
Quelques mois auparavant, cette même opposition criait haut et fort au scandale sur le fichier électoral qui n’était pas définitif, avant de le voir auditer « fiable » par l’OIF. En fin de compte, la sincérité du processus électoral ne souffre que de la pure suspicion. Ah Suspicion quand tu nous tiens ! Tu n’es tout simplement nécessaire que pour justifier les défaites à venir.