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L’ADEMA PASJ : Nous ne soutiendrons pas IBK : Ce choix des membres fondateurs et militants est-il raisonné et justifié ?
Publié le jeudi 26 juillet 2018  |  Carrefour
3è
© aBamako.com par A S
3è Conférence nationale extraordinaire de ADEMA-PAS
Bamako, le 18 mai L’Alliance pour la démocratie au Mali-Parti africain pour la solidarité et la justice (ADEMA-PASJ) a confirmé son soutien au président de la République, Ibrahim Boubacar Keïta.
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Dans une déclaration rendue publique le 18 Juillet 2018, les figures emblématiques et historiques au sein du parti des Ruches, dont le Pr. Ali Nouhoum DIALLO, Mme SyKadiatou SOW, Richard TOE… rejettent le soutien de l’ADEMA à la candidature d’IBK.

Un parti politique est une organisation structurée dont les membres cherchent à conquérir et à exercer le pouvoir pour mettre en application leurs idées politiques. C’est dans cette optique que l’ADEMA PASJ a vu le jour. Ce parti a été la première force politiquement à diriger le Mali pendant l’ère démocratique. Actuellement il reste la deuxième force sur l’échiquier politique nationale, après le parti au pouvoir(RPM).

Dés sa 15éme Conférence Nationale tenue le 25 Mars 2017 les délégués avaient invité le CE à engager dans les meilleurs délais, le processus du choix du candidat à l’élection du président de la République de 2018. Le 27 mars 2018 la 16ème conférence nationale avait invité le comité Exécutif à boucler le processus du choix du candidat à l’élection présidentielle de 2018 à la fin du mois d’avril 2018 au plus tard conformément à l’article 64 des statuts. Les recommandations issues de ces instances traduisent ainsi la volonté de la majorité des délégués des structures de base du parti de mettre fin à cette politique appelée « stratégie d’accompagnement » que le parti a pratiquée depuis 2002.

Au lieu de s’atteler à la mise en œuvre de ces recommandations, les premiers responsables du CE useront de subterfuges, de manœuvres dilatoires pour retarder la prise de décision, entretenant l’hypothétique candidature de Dioncounda TRAORE avec comme point culminant à une ridicule et humiliante passe d’armes entre le président et le Secrétaire Général du parti.

Les tenants de la stratégie de l’accompagnement n’auront rien épargné aux militants pour atteindre leur objectif : maintenir le grand Adema-PASJ à l’attelage du parti au pouvoir.

Les membres fondateurs pas les moindres viennent de rejeter cette résolution forcée de soutien au président IBK, candidat extérieur au parti. Ces membres fondateurs et militants à savoir : Pr Ali Nouhoum DIALLO, Mme SY Kadiatou SOW, Richard TOE, Ousmane SY… appellent tous les militants et militantes, sympathisants et sympathisantes de la Ruche, fidèles à l’appel au Peuple Malien lancé le 26 mai 1991 par les fondateurs d’Adema, à opposer une résistance déterminée et organisée aux velléités d’affaiblissement de notre parti, à se tenir mobilisés pour la reconstruction de leur maison fortement ébranlée sur la base de son projet de société toujours actuel.

Cette résistance va contribuer à renforcer et à consolider les acquis démocratiques et à restaurer la confiance des Maliens aux vertus de l’engagement politique démocratique.

Alors, la question qu’un Malien lambda se pose est la suivante : le choix des membres fondateurs de l’ADEMA de ne pas soutenir IBK est-il un choix raisonné et justifié ?

Le moins que l’on puisse dire, c’est qu’après cinq ans de gestion des affaires publiques, la déception est à la hauteur des attentes que le peuple avait placé en cet homme perçu en 2013 comme le sauveur suprême de la République. Au cours de ces meetings à l’intérieur, de Kayes à Mopti, IBK et ses partisans ont été incapables de mobiliser les citoyens. Le président candidat à été incapable de se faire réélire sur la base de son bilan. Il compte peut être à cout sûr sur la complicité de certains de ses soutiens cadres issus de l’ADEMA mais surtout ladélégation générale aux élections (DGE), sur une fraude massive pour continuer sa politique de ‘’ma famille d’abord’’ dans le but de nuire à notre pays. Ce dimanche 29 juillet, les électeurs doivent prouver au président IBK qu’on peut tromper un peuple, une fois mais pas tout le temps et que le peuple a toujours le dernier mot.

Il s’agit de se poser la question pourquoi les membres fondateurs de l’ADEMA, ont-ils attendus tout ce temps pour réagir contre cette décision des barons du CE ADEMA ? Pourquoi Aly Nouhoum DIALLO a dit après l’investiture de Dramane DEMBELE qu’il devrait respecter les décisions du parti ? Alors Aly Nouhoum DIALLO a-t-il une langue fourchue comme celle du Varan, qui a toujours deux langues, l’une est parlée lorsqu’il est dans l’eau et l’autre est parlée lorsqu’il est sur la terre ferme.

Seydou Diarra
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