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Edito : Le Bilan négatif peut entraîner la fraude électorale !
Publié le jeudi 26 juillet 2018  |  Carrefour
Les
© aBamako.com par A S
Les élections communales du 20 Novembre 2016
Les maliens sont allés au urnes le 20 Novembre 2016 dans le cadre des élections communales. Photo: bureau de vote.
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Dans toute démocratie représentative, les élections sont le moyen ou le mécanisme par lequel, le peuple peut se prononcer sur les individus qui souhaitent les représenter pour une période donnée. Elles permettent aux candidats de s’exprimer sur leurs programmes ou sur les acquis s’il s’agit du président sortant candidat à sa propre succession. Elles facilitent la transition dans un cadre juridique du leadership d’un parti vers un autre d’une façon structurée, compétitive, et transparente. Lors de ce processus des tensions peuvent apparaitre lorsque le processus est tronqué, falsifié par le sortant et ainsi alimenté la violence post-électorale. Dans le cas où le bilan du sortant est négatif aux yeux des populations, il peut y avoir le revers de la médaille pour le sortant. Tel semble être le cas d’IBK, car le peuple a évalué son bilan qu’il trouve négatif, gangrené par la corruption dans son propre entourage, la surfacturation à chaque acquisition d’aéronefs, le manque de vision pour le développement du Mali, surtout la situation de sortie de crise pour le Mali. Le peuple a exprimé d’autres griefs de nature politique ou sociale, au sujet du partage des ressources, de la justice sociale, de la moralisation, des rivalités ethniques pour la première fois dans notre pays, l’intimidation du régime contre son peuple et d’autres malaises perçues par le peuple surtout la disparition du journaliste Birama TOURE depuis janvier 2016. Malgré l’évolution de notre démocratie, notre système électoral est biaisé dans un premier temps par l’analphabétisme. Même sur le spécimen du bulletin de vote, les électeurs de cette catégorie n’arrivent pas à eux seuls posé l’index sur le candidat de leur choix, tellement, toutes les photos se ressemblent à leurs yeux.

Dans un second temps, le fichier électoral est malmené afin de permettre le bourrage des urnes, trahissant ainsi la transparence du vote. Ces actes de fraudes massives sont perpétrés généralement par le président sortant. On gonfle le taux de retrait des cartes d’électeurs afin d’absorber le nombre des électeurs et des bureaux fictifs orchestrés par le sortant. Pour le vote du 29 juillet 2018, nous sommes à un doigt de ce scenario au Mali. Tiébilé DRAME directeur de campagne du candidat Soumaïla CISSE a encore levé le lièvre de la fraude électorale pour l’élection du 29 juillet 2018. Que Dieu sauve le Mali.

La Rédaction
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