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Élection présidentielle, DR CHOGUEL KOKALLA MAÏGA se propose d’unifier la patrie pour réaliser le développement
Publié le jeudi 26 juillet 2018  |  L’Essor
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© aBamako.com par AS
Lancement du Livre de Dr Choguel Maiga
Dr Choguel Maiga a procédé au lancement de son livre le Jeudi 28 Juin 2018 à la Maison de la Presse.
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Le président du Mouvement patriotique pour le renouveau (MPR), Dr Choguel Kokalla Maïga, se présente à l’élection présidentielle 2018 avec comme vision «la patrie libérée, unifiée, réconciliée». Il s’agit, selon lui, de «restituer au Mali son honneur, sa dignité et sa souveraineté». En effet, le projet du candidat comporte trois volets : la refondation de l’Etat, la formation du citoyen et la construction nationale.
En ce qui concerne la refondation de l’Etat, Dr Choguel Kokalla Maïga s’engage à mener trois actions que sont la réaffirmation de l’existence de l’Etat dans sa plénitude, la restauration des Forces de Défense et de Sécurité, la rectification de la décentralisation. Pour la formation du citoyen, il promet de réhabiliter l’école. Cependant, l’œuvre de construction nationale le conduira à investir sur tous les chantiers du développement.
Parlant de la réaffirmation de l’existence de l’Etat dans sa plénitude, le candidat estime qu’une équation est à résoudre à ce niveau. « Si je suis élu, je m’engage à la résoudre en corrigeant les erreurs d’appréciation commises lors du processus d’Alger», promet-il. Avant d’ajouter que cela l’entrainera à engager plusieurs actions. Il s’agit, entre autres, de changer le rapport des forces sur le terrain militaire, de cantonner et désarmer les rebelles comme le prévoient les différents accords, de considérer l’ «Accord» comme une étape, de redéployer l’administration, afin d’assurer la fourniture des services sociaux de base, d’assurer le retour des réfugiés et de tenir le langage de la vérité avec tous les acteurs impliqués dans le conflit en répondant à une série de questions.
Les Forces armées et de sécurité feront l’objet de soins attentifs à travers des actions ayant comme noms : le casernement, l’effectivité de l’unité de doctrine et de commandement, l’instruction au service du renforcement de la défense, l’adoption d’une politique d’armement de la défense, la formation civique et politique, la motivation et l’incitation à l’innovation et au progrès, la prise en charge des besoins sociaux des soldats. Le candidat envisage de prendre des dispositions pour que les modules de formation soient renouvelés pour les adapter à un contexte mouvant. Il promet de mettre fin au recrutement anarchique et de construire une armée nationale fondée, non sur des considérations d’ordre ethnique, mais sur les réalités du pays.
Dr Choguel Kokkalla Maïga compte aussi restaurer le contact avec les populations rurales en prenant des mesures pour que la parole et le pouvoir à la base soient restitués au peuple. Il adoptera des lois pour que soit traduite dans les faits la responsabilisation des collectivités locales et régionales. Le transfert des compétences s’effectuera concomitamment avec le transfert des ressources. Il s’agira donc d’une décentralisation totale et effective. Elle sera accompagnée de deux actions complémentaires : la promotion des langues nationales et une intense campagne d’alphabétisation.
Le candidat du MPR estime que l’école qu’il nous faut est l’école de la République. Sa réalisation nécessite des préalables et des actions à entreprendre. Les préalables sont au nombre de quatre : retrouver nos fondamentaux, cultiver la vertu, réussir la décentralisation, changer de mentalité et de comportement. Pour les actions à entreprendre, il s’agira de concevoir, restructurer, financer et former.
Avec la paix et la sécurité assurées, l’exécution de la politique de développement devient possible. Le président du MPR promet de donner comme fondement les domaines que sont l’agriculture, l’élevage et la pêche. Mais il ne négligera pas non plus les mines, l’industrie et le commerce. «Le développement comme je le conçois place l’homme au début et à la fin de toute action», prône-t-il. Pour réussir ce développement, il compte prendre des mesures pour moderniser l’agriculture, l’élevage et la pêche, assurer la maitrise de l’eau et la protection de l’écosystème, consolider l’entretien des routes, développer le secteur primaire par l’industrie et le commerce, faciliter l’accès aux soins de santé.

Fatoumata NAPHO

BIOGRAPHIE

Plus de 7 ans après l’avoir quitté le gouvernement, Choguel Kokalla Maïga y a fait son retour en qualité du ministre de l’Economie numérique, de l’Information, de la Communication, Porte-parole du gouvernement. Il avait, en effet, été ministre de l’Industrie et du Commerce de 2002 à 2007.
Né vers 1958 à Tabango (cercle d’Ansongo), Choguel Kokalla Maïga y a entamé ses études fondamentales qu’il poursuivra à Bara. Après le DEF, il est orienté au Lycée technique de Bamako. Après avoir obtenu son baccalauréat en 1977, il s’inscrit à l’Institut des télécommunications de Moscou pour en sortir en 1983 comme ingénieur des télécommunications (spécialité satellite et faisceaux). Choguel Kokalla Maïga obtiendra plus tard un doctorat d’Etat en télécommunications en 1988.
Il occupe alors divers postes techniques au sein de la Société des télécommunications du Mali (SOTELMA) : ingénieur des projets à la direction des études et de la planification, coordinateur national du programme national de la mise en œuvre du Plan directeur des télécommunications, directeur de l’Ecole nationale des postes et télécommunications.
Membre de l’Union nationale des jeunes du Mali sous la IIè République, Choguel Kokalla Maïga devient en février 1997 président du Mouvement patriotique pour le renouveau (MPR). En 2002, il se présente à l’élection présidentielle où il obtient 2,73 % des voix au premier tour, avant de soutenir au second tour Amadou Toumani Touré.
Dans la perspective des législatives qui suivent, il s’allie au Rassemblement pour le Mali (RPM) d’Ibrahim Boubacar Keïta et au Congrès national d’initiative démocratique (CNID) de Mountaga Tall regroupés au sein de la coalition 2002. En 2013, il sera de nouveau candidat à la présidentielle avant de soutenir Ibrahim Boubacar Keita au second tour.
Avant d’être nommé ministre Porte-parole du gouvernement, il était le directeur général de l’Autorité malienne de régulation des télécommunications et des postes (AMRTP). Ce membre de l’Académie des télécommunications est marié et père de 7 enfants. Il aime la lecture et le sport.
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