Le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique (MESRS) a organisé ce mardi 24 juillet 2018, une table ronde sur le bilan 2013-2018 dans sa salle de réunion. C’était en présence du ministre Assétou Founè Samaké Migan, du directeur général l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique Pr. Abdoulaye Salim Cissé, du directeur de l’Ecole supérieure de journalisme et des sciences de la communication Pr. Alassane Diakité, de Dr. Awa Doumbia, directrice du Centre de recherche et de formation pour l’industrie textile (Cerfitex).
La table ronde a proposé trois panels retraçant chacun le bilan du MESRS de 2013 à 2018. Le premier panel portait sur la modernisation des offres de formations et le renforcement des capacités en pédagogie universitaire, amélioration de l’accès avec le développement des infrastructures.
Le second panel a traité la recherche et la valorisation des résultats de la recherche. Les défis et perspectives ont été décortiqués par le troisième panel. En introduction, Mme le ministre a parlé des grandes orientations, rencontres sur l’enseignement supérieur et surtout de la concertation nationale qui a conduit à des réformes dont certaines sont financées par la Banque mondiale.
Pour le ministre, il s’agit des activités menées par son département de 2013 à 2018. Ces activités ont été menés dans trois directions essentielles : travailler pour la continuité de l’Etat, le deuxième en lien avec le programme présidentiel 2013-2018 et enfin l’ensemble des initiatives qui sont nées pour donner plus de vivacité et d’efficacité aux actions.
En terme construction, l’enseignement supérieur a eu à faire des réajustements. Certaines infrastructures ont été réorientées, la création de l’Ecole de journalisme, la réadaptation de l’Institut scientifique de recherche pour avoir plus de débouchés et l’opérationnalisation de l’Institut Zayed des sciences économiques et juridiques. Plus de 42 milliards de F CFA ont été investis dans les infrastructures aussi la création et le projet de développement des universités régionales.
Le DG de l’enseignement supérieur dira que le bilan de 2013-2018 a couvert tous les domaines d’activités du ministère tant au niveau de la gouvernance, de la recherche qu’au niveau de la formation. Il est passé à la grille de l’évaluation.
“En 5 ans tout ne peut pas être fait, il faut construire encore et encore des infrastructures, équiper les laboratoires de recherche et de travaux pratique, le miel ne se dit pas doux, mais nous avons fait de bonnes choses qui peuvent être améliorées encore. Sans enseignement supérieur point d’avenir pour un pays”, a déclaré le Pr. Cissé.