Les membres du Fdr, que certains appellent abusivement anti-putschistes, ont pondu une plate forme ‘’électoraliste’’. Une façon maligne de rester au pouvoir et de donner un nouvel élan à la corruption et l’impunité qui ont caractérisé le régime d’ATT dont ils sont parti prenante.
Plusieurs partis lilliputiens, sans le moindre militant, des organisations de la société civile qui ne peuvent donner une consigne de vote à leurs adhérents, tentent de gonfler sans succès le poids du Fdr. En dehors de l’Urd et l’Adema-Pasj, qui constituent des poids lourds sur l’échiquier politique, le lot d’organisations de la société civile et de petits partis, ne sont que des opportunistes à la recherche de point de chute.
Le regroupement Fdr que préside le secrétaire général de l’Untm est sclérosé par sa composition même. Des organisations de la société civile qui composent avec des partis politiques, sans aucune conviction mais unis par la hargne de revenir au pouvoir pour beaucoup d’entre eux qui ont participé pendant 10 voire les 20 dernières années à la gestion du Mali. C’est une façon de se mettre à l’abri, de bénéficier d’impunité, pensent leurs détracteurs.
Le président de l’Adema, aujourd’hui président de la République, ne disait-il pas en 2007, que si son parti ne soutenait pas ATT au premier tour de la présidentielle, qu’il aurait eu la justice et la Sécurité d’Etat sur le dos ? Ce discours ne donne-t-il pas raison à leurs détracteurs ? Rien n’est moins sûr. En tous les cas, cette alliance, à la limite, ‘’contre nature’’ prouve que la compromission au détriment du peuple a de beaux jours devant elle au Mali.