PARIS- Le président sénégalais Macky Sall a demandé un "délai" avant le retour de l'armée malienne à Kidal pour ne pas compromettre une solution "très près" d'être trouvée sur l'organisation de la présidentielle sur tout le territoire malien, dans un entretien publié jeudi
soir sur le site internet du Figaro. "Je crois qu'il faudrait un délai. Kidal doit être traité de façon
appropriée. On est très près de trouver une solution par le dialogue à Ouagadougou pour que les élections se déroulent sur tout le territoire malien. Ce n'est pas la peine, à 15 jours près, de risquer une nouvelle guerre", déclare M. Sall. Les autorités maliennes et les groupes armés touareg se retrouvent vendredi à Ouagadougou pour des négociations, sous les auspices de la médiation burkinabè, destinées à permettre la tenue à Kidal de la présidentielle prévue le 28 juillet dans tout le Mali. Le MNLA occupe Kidal, berceau des Touareg, depuis fin janvier et la fuite
des groupes islamistes armés provoquée par une intervention militaire française. Il refuse depuis lors l'entrée de l'armée malienne et demande que le scrutin de juillet soit sécurisé par la future force onusienne dans le nord du Mali.
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