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Mandat présidentiel 2018-2023 : Le projet de société d’IBK en cinq axes
Publié le samedi 28 juillet 2018  |  Le Point
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«Notre grand Mali ira plus loin», c’est, en substance, l’intitule du programme phare du projet de société qui vient de soumettre le candidat de l’alliance Ensemble Pour le Mali, Ibrahim Boubacar Kéïta, à l’électorat malien. C’est pour le quinquennat société 2018-2023, constituant son second mandat dont il à la quête démocratiquement à l’instant. C’est un programme articulé sur cinq axes prioritaires. C’est un document conçu apparemment sur fond de pragmatisme et réalisme qui a été livré officiellement au Peuple à la faveur d’un point de presse, déroulé le samedi 21 juillet dernier, à l’Hôtel Sheraton de Bamako, sis au carrefour, à Djicoroni-Para, Commune IV du District de Bamako.

Dans cette optique, la cérémonie de présentation du projet de société a réuni autour du Président IBK, candidat à sa propre succession, le Premier Ministre Soumeylou Boubèye Maïga ; le Directeur de campagnes, Bocary Tréta; le Coordinateur Général du projet, Youssouf Maïga ; le Conseiller spécial du Chef de l’Etat, Bocar Bah de l’UM-RDA ; quelques membres du Gouvernement et de Hauts cadres de l’alliance EPM obligés.

Dans le dossier de presse, le présent programme qui prévoit 10.574 milliards de FCFA pour une période d’exécution de 5 ans, s’articule autour de cinq axes majeurs : l’AXE I porte sur la gouvernance, les réformes politiques et institutionnelles ; l’AXE II sur la promotion d’une croissance économique inclusive ; l’AXE III traite du développement du capital humain et inclusion sociale ; l’AXE IV porte sur l’environnement, le changement climatique et les développement durable, et l’AXE V est consacré au triple volet Diplomatie, Coopération internationale et Partenariat.

Selon un membre du Directoire de campagnes électorales d’IBK, ce document a été élaboré par une cinquantaine d’Experts nationaux dont des femmes et des hommes issus de différents secteurs, sous la coordination générale de Youssouf Maïga.

A l’ouverture, le candidat de l’EPM, le Président Ibrahim Boubacar Kéïta, a passé en revue les conditions difficiles dans lesquelles il a hérité du pouvoir en 2013 où « tout est compromis ».

« Les conditions d’aujourd’hui n’ont rien de commun avec celles d’hier, nous venons de très loin », s’est-il relativement félicité.

A cette occasion, le candidat IBK a regretté les actions de certains de ses compatriotes qu’il qualifie d’assoiffés du pouvoir, notamment les actes de diffamation relative à l’équipement militaire qu’il est parvenu à poser à l’issue de son premier quinquennat.

« L’équipement militaire a suscité des diffamations, on a voulu empêcher l’armée nationale de se mettre à niveau. Mais le Mali a renoué avec la confiance ses partenaires, nous sommes en mission mondiale. Je ne suis pas un Chef d’Etat qui rase les murs. L’outil de décision politique d’un Président, c’est l’armée », a-t-il souligné avec fortes convictions. Avant de s’élever en ces autres termes: «Le Mali avance, notre devoir est de poursuivre la mission. Nous avons la légitimité et la légalité de la poursuivre. Ne pas la poursuivre est une preuve de lâcheté ».

De son côté, le Coordinateur Général du présent projet de société d’IBK, Youssouf Maïga, fera savoir que le programme prend en charge toutes les préoccupations majeures des populations et les recommandations des partenaires. Selon lui, l’Axe I du programme, relatif à la gouvernance et aux réformes politiques et institutionnelles, prend en compte les volets paix, sécurité, défense, réconciliation nationale, cohésion sociale, Réforme territoriale, gouvernance, justice, Droits de l’Homme, Administration territoriale et Décentralisation, Affaires religieuses et Culte. Il y est prévu 446 milliards de FCFA à l’Armée dans les 5 années à venir et 1800 milliards FCFA pour la situation globale militaire en 5 ans (LOPM, DDR, parachèvement de l’Accord d’Alger, etc..).

L’Axe II, centré essentiellement sur la promotion d’une croissance économique inclusive, traite de l’Économie, des Finances, de la micro finance et de la Planification du développement, de l’Agriculture, de l’Elevage, de la Pêche, de la Sécurité alimentaire et nutritionnelle, de l’Industrie, de la Promotion des investissements et du secteur privée, du Commerce, de l’Artisanat et du Tourisme, de l’Equipement, des Infrastructures, du Transport, de l’Eau, de l’Energie et des mines, de l’Habitat et du Foncier. Pour cet axe, il est établi 339 milliards FCFA comme Budget prévisionnel.

L’Axe III traite du Développement du capital humain et Inclusion sociale, notamment la Santé, le Développement social et l’Action humanitaire, la Famille, la Femme et l’Enfant, l’Education, l’Enseignement supérieur et la Recherche scientifique, l’Emploi et la Formation professionnelle, la Jeunesse, la Citoyenneté et le Sport, pour un coût budgétaire global de 835,56 milliards FCFA.

L’Axe IV relatif à l’Environnement, aux changements climatiques, tient compte de l’Eau, de l’Environnement et de l’Assainissement, et du changement climatique et le développement durable (Reboisement de 4000 hectares) pour un coût total de 861,6 milliards FCFA.

Pour le Ve et dernier axe, englobant la Diplomatie, la Coopération internationale et le Partenariat, il prend en charge les domaines des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, de l’Intégration africaine, de la Migration et de la Diaspora malienne.

Dans ce programme, rien n’est oublié. Tous les secteurs sont pris en compte dans le cadre du prochain quinquennat.

Pour assurer une mise en œuvre efficace et efficiente de la teneur effective du présent programme, il est prévu, si le candidat IBK est réélu par les Maliens, de mettre en place d’un dispositif de coordination et de suivi évaluation efficace sur tous les plans.

Ce dispositif visera à assurer un suivi continu des performances dans les différents domaines du programme, à établir une relation de travail collaboratif entre plusieurs acteurs étatiques et non étatiques au plan national, régional et local. Il permettra d’évaluer régulièrement les progrès accomplis, de dégager les défis à relever dans la mise en œuvre des engagements et de visualiser l’impact futur du programme.

Amaye Maki



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