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Présidentielle du 29 juillet : À qui sera confiée la gouvernance du Mali dans les 5 prochaines années ?
Publié le samedi 28 juillet 2018  |  Nouveau Réveil
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© aBamako.com par A S
Les élections communales du 20 Novembre 2016
Les maliens sont allés au urnes le 20 Novembre 2016 dans le cadre des élections communales. Photo: bureau de vote.
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Les maliens iront aux urnes ce dimanche 29 juillet 2018 pour choisir le futur locateur du Palais de Koulouba. Cet exercice démocratique permettra au peuple malien de confier le pays à l’un des 24 candidats retenus à la présidentielle par la Cour constitutionnelle pour les cinq prochaines années. Ce scrutin tant attendu s’annonce très difficile et sera un vote pas comme les autres.

Ils étaient au début 30 candidats à déclarer leur candidature pour la conquête de la présidence du Mali. Mais les règles de l’art on fait que 6 d’entre eux ont été disqualifiés après examen des dossiers au niveau de la Cour Constitutionnelle. Ce qui fait qu’il en reste 24 candidats confirmés, y compris son Excellence Ibrahim Boubacar Keita, candidat à sa propre succession.

Décidément, avec la grande affluence de la campagne électorale de cette année 2018, chacun de ces postulants pour le fauteuil présidentiel se croit déjà ‘’Roi’’ de la colline du pouvoir. Rien n’est sûr, mais tout est possible. Chacun utilise le moyen dont il dispose pour faire l’apologie de son projet de société en vue de gagner la confiance des électeurs qui feront le président du Mali.

Particularité de ce scrutin du 29 juillet

Cette fois-ci, il est difficile de parler d’un vote à l’unanimité comme en 2013. Même si certains leaders religieux continuent de donner des consignes de vote à leurs disciples, à la veille de la présidentielle. De surcroît, la course pour Koulouba 2018 s’annonce très difficile. Surtout après l’évaluation du bilan du président sortant que d’aucuns jugent négatif, et que d’autres trouvent positif. Ce qui fait que d’ores-et-déjà, les électeurs sont repartis entre les candidats des différents bords politiques. Pendant que les militants de la majorité présidentielle optent pour la carte prépayée d’IBK pour un second mandat afin de parachever les projets qu’il a déjà entamés, d’autres entendent le faire échouer à travers la voix des urnes choisissant un autre candidat qui leur semble être l’homme de la situation. D’où un remue-ménage au sein de la classe politique malienne. Pour cette raison, les mobilisations sont devenues une démonstration de force mettant en jeu des billets de banque. C’est dans cette dynamique que le candidat qui a le plus grand pouvoir financier mobilise beaucoup plus de bétail électoral que ceux qui sont financièrement limités. Mais force est de constater que la campagne de cette année 2018 est très complexe qu’on ne peut imaginer. La preuve en est que les candidats ont du mal à identifier de sincères militants. Et le hic qui tilt, c’est que les mêmes personnes qui se montrent aujourd’hui fidèles à ‘’X’’, disent qu’ils voteront ‘’Y’’ demain pour des fins personnelles. Toute chose que nos hommes politiques n’ont pas compris.

Quand les récents sondages parlent des supers favoris à la présidentielle du 29 juillet

En matière d’élection, tout est possible. Mais comme il s’agit de choisir celui à qui le pays tout entier sera confié, c’est au peuple de décider avec patriotisme et esprit démocratique. Toutefois, en 2013, les poids lourds de la présidentielle était seulement IBK et Soumaïla Cissé. Mais pour 2018, il y en a plusieurs. Apparemment, il serait très difficile d’indexer un candidat comme favori à la présidentielle parmi les 24 postulants.

En effet, il ressort des récents sondages que 6 grands favoris se bousculent pour le trône de Koulouba. Il s’agit d’Ibrahim Boubacar Keita, candidat de ‘’Ensemble Pour le Mali’’ ; Soumaïla Cissé de l’Union pour la République et la Démocratie (URD) ; Cheick Modibo Diarra du RPDM. À ceux-ci s’ajoutent, le candidat Aliou Diallo de l’ADP-Maliba; Modibo Sidibé du Nouveau Pôle Politique et Housseini Amion Guindo de la Convergence pour le Développement du Mali (CODEM).

Dans cette lancée, il faut s’attendre à une surprise, car la donne peut changer du jour au lendemain. Et un deuxième tour n’est pas à écarter. Par conséquent, les candidats doivent comprendre que l’élection est un exercice démocratique. Et les règles exigent aux vaincus de reconnaître la victoire du vainqueur pour éviter toute crise postélectorale. Le Mali a besoin de retrouver son image d’antan. Et tout dépendra du bon déroulement de cette élection. Que le candidat du peuple gagne pour un Mali meilleur.

Adama Coulibaly

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