La pluie tombée mercredi dernier sur la capitale a laissé des enseignements qu’il faut tirer pour ne pas être pris au dépourvu à la prochaine averse.
La désolation était celle de la population de Bamako, qui avait de la peine à circuler et à respirer mercredi dernier après la pluie qui a arrosé la ville. Les caniveaux débordés ont rejeté leur contenu dans les rues et sur les goudrons de la place.
Les caniveaux non adaptés de la ville de Bamako ont montré toutes leurs facettes le mercredi dernier après la pluie matinale. Les caniveaux débordés ont tout charrié leur contenue un peu partout dans la ville. Les goudrons et les rues étaient comme des dépôts d’ordures. Les piétons et les motocyclistes étaient les plus exposés, car sans vigilance, ils étaient éclaboussés par les chauffeurs hardis.
Les odeurs désagréables se sentaient partout rendant difficile la fonction respiratoire. Les autorités doivent mettre en œuvre une nouvelle politique d’aménagement de la ville de Bamako. Il faut ajouter à cette problématique des caniveaux, les dépôts d’ordures de plus en plus rares.
Les populations se servent des caniveaux et des lits des cours d’eau comme dépôts d’ordures, une menace sur l’écosystème et la santé de la population qui ne cesse de croître. Pour éviter cela, il faut des mesures urgentes.
Des caniveaux qui datent de l’indépendance ne sont plus adaptés à la situation actuelle sans oublier que plusieurs quartiers de la ville ne comptent jusqu’à présent pas un seul caniveau ou collecteur.
Le curage en cours se révèle insuffisant pour atténuer la souffrance des Bamakois, il faut une nouvelle politique d’aménagement du territoire pour faire face aux nombreux défis de la population.
Ousmane Daou