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Présidentielle de 2013 : Tiébilé Dramé n’est pas prêt à sacrifier sa candidature pour sa mission de négociateur
Publié le vendredi 7 juin 2013  |  Le Débat


© Autre presse par DR
Tiébilé Dramé, président du PARENA


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Membre fondateur du mouvement démocratique, et du Front pour la sauvegarde de la démocratie et la République (FDR), négociateur désigné par le président de la République par intérim pour le dialogue avec le MNLA, Tiébilé Dramé n’est pas prêt à sacrifier sa candidature pour « sauver » le Mali.
Candidat à la présidentielle depuis 1994, Tiébilé Dramé ne veut pas rater l’occasion de porter ses participations à quatre aux joutes présidentielles. Sans l’avoir officialisé, le potentiel porte-étendard du Parena semble partant pour la présidentielle de juillet prochain. Sa détermination est tel qu’il évite tout ce qui peut s’interposer entre lui et son objectif politique.
Interrogé hier sur la question, le candidat potentiel du Parena a simplement dévié la question. Son mentor Dioncounda peut se targuer d’avoir honoré sa promesse. Depuis Ouagadougou, le président de l’Assemblée nationale (désigné par la constitution à occuper le fauteuil du président empêché ou inapte) s’est déclaré au lendemain du coup d’Etat manqué du 22 mars 2012 prêt à tout sacrifice pour sauver le Mali. Malgré les embûches et les agressions physiques à son encontre, le président par intérim est resté sur sa position de conduire le bateau à bon port. Tiébilé va-t-il accepter de lui emboîter le pas au cas où sa mission s’avèrera pratiquement incompatible avec sa candidature à la présidentielle ?
Son entourage est formel, « Tiébilé sera candidat ». Autant dire que le médiateur a intérêt que sa mission aboutisse ce week-end à Ouagadougou au risque de jeter l’éponge et donner raison à ceux qui critiquaient son décret de nomination. Toute démission de sa part pour descendre dans l’arène présidentielle pourrait paraitre comme un caillou dans les chaussures du président Dioncounda dont la décision de nomination n’a pas manquer de susciter des réactions du côté de la Commission dialogue et réconciliation.
Drissa Tiéné

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