Soumaïla Cissé, chef de file de l’opposition, candidat de l’URD et de la Plateforme d’alliance « Ensemble, Restaurons l’espoir », a voté, hier, à Niafunké, dans la région de Tombouctou. Vivre ce scrutin présidentiel auprès de ses mandants, était pour le candidat un devoir moral. « Je suis un député élu à Niafunké et malgré les difficultés d’insécurité et de transport, c’était un devoir pour moi de venir voter ici auprès des populations qui m’ont fait confiance », s’est-il expliqué sur son site officiel de campagne.
L’élu de Niafunké et candidat à l’élection du président de la République s’est réjoui du bon déroulement du scrutin dans sa localité. Si « tout ce passe bien à Niafunké », il a cependant déploré la situation à Dianké où des « urnes ont été emportées » et dans la localité de Ber dont « le matériel électoral est resté dans la ville de Tombouctou ». Autant de couacs qui ont fais dire au chef de file de l’opposition « qu’il y a encore beaucoup de choses dans la région qui ne fonctionnent pas correctement ».
Néanmoins, Soumaïla Cissé a invité les citoyens à aller exercer leur devoir civique. «Dans tous les cas, il faut que les Maliens votent, c’est très important », estime-t-il, tout en exhortant les Maliens à être « vigilants face aux tentatives de fraudes électorales ». « Il faut que la transparence soit de rigueur », a insisté le candidat, avant de prévenir : « ce scrutin présidentiel historique ne peut être confisqué».