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Le bilan de la France au Mali n’est guère reluisant
Publié le lundi 30 juillet 2018  |  slate
Soldats
© RFI par David Baché
Soldats de la force française Barkhane, casques bleus de la Minusma, et soldats de l`armée malienne, lors d`une mission conjointe dans la région de Gao. Partout au Mali, la situation sécuritaire reste préoccupante.
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Cinq ans après le début de l’intervention française au Mali, la situation sécuritaire ne s’est pas améliorée. Ce qui provoque un mécontentement de la population envers les troupes françaises.
Cette photo prise le 29 juin 2018 à Sévaré (centre du Mali) montre des débris devant le quartier général de la force conjointe du G5 Sahel, après l'attaque à la voiture piégée qui a fait cinq morts et de nombreux blessés. | STRINGER / AFP
Cette photo prise le 29 juin 2018 à Sévaré (centre du Mali) montre des débris devant le quartier général de la force conjointe du G5 Sahel, après l'attaque à la voiture piégée qui a fait cinq morts et de nombreux blessés. | STRINGER / AFP
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Temps de lecture: 6 min

L’intervention d’une armée étrangère dans un pays souverain devrait être dictée par une règle: améliorer la situation locale, et non la dégrader. Plus de cinq ans après le début de l’intervention de l’armée française aux côtés des forces maliennes pour chasser des groupes djihadistes et autonomistes du nord du pays dans le cadre de l’opération Serval, devenue Barkhane en 2014, le bilan de la France sur place n’est guère reluisant.

Le 11 janvier 2013, lors d’une conférence de presse où il annonçait l’entrée en guerre de Paris dans le Nord-Mali, François Hollande avait dressé trois grands objectifs aux militaires français: «arrêter l'agression terroriste qui consistait à vouloir, y compris jusqu'à Bamako, le contrôle du pays», «sécuriser Bamako» et «permettre au Mali de recouvrer son intégrité territoriale», selon les mots du président.

L’identité du locataire de l’Élysée a changé depuis. Lors de son arrivée au pouvoir, Emmanuel Macron a affirmé que la France poursuivrait sa mission de maintien de l’ordre au Mali sous son mandat. Mais l’aide de l’ancienne puissance coloniale n’est plus aussi désirée aujourd’hui à Bamako, où l’élection présidentielle du 29 juillet pourrait bien rebattre les cartes dans ce dossier.

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