Le premier tour de la présidentielle s’est tenue le 29 juillet dernier. Nous avons tendu notre micro à quelques responsables politiques afin de recueillir leurs impressions sur le déroulement de ce scrutin. Lisez plutôt !
Boubacar Diadié, élu en commune V, maire signataire à Guarantiguibougou : « je suis venu faire mon vote et j’observe un peu le reste. La première impression que j’ai eu, c’est qu’en réalité, depuis le matin, je ne voyais pas assez d’engouement. Dans l’après-midi, j’ai vu que les femmes sont sorties. Je m’attendais à plus de monde parce que c’est l’élection présidentielle. C’est une fois chaque cinq ans. C’est un individu qu’on doit choisir. Donc pour moi en réalité, les gens doivent sortir massivement. Ce qui m’a marqué aujourd’hui, c’est que de plus en plus, les gens s’intéressent à la chose politique. Auparavant, ce n’était pas le cas. Mais ce qui est encore déplorable aujourd’hui, c’est le vote est de plus en plus monnayé, c’est quelque chose qu’il faut décrier. Nous acteurs politiques, on doit vraiment décourager ce phénomène. Pour un vote aujourd’hui, si on te demande un 2000 ou un 5000 FCFA, ce n’est pas une bonne chose et cela ne grandit pas la démocratie. En réalité, c’est le tout début de la démocratie qui a amené cela. Avant, ce sont les pagnes, le sucre, les marmites et tee-shirts qu’on proposait. Depuis le tout départ, ce sont les précurseurs de la démocratie qui ont amené ces éléments dans le vote qui aujourd’hui difficilement, parviennent à sortir du caractère de l’électeur malien. La jeune génération que nous nous sommes, on est en train de sensibiliser, mobiliser, éduquer même cette couche contre ces formes de pratiques. ».
Madame Katilé Adiaratou Séne, directrice de campagne du candidat IBK en commune V de Bamako : « Mes impressions sont bonnes, l’engouement est très fort. Jusqu’à 15 heures, on dirait que la journée venait de commencer. Cela veut dire vraiment que tout le monde est motivé et le devoir citoyen est en train d’être exercé. Je suis en train de faire le tour des différents centres de la commune V pour voir ce qui se passe. Et vue ce qui se passe, cela veut dire que les gens sont engagés, motivés. Et que c’est le contraire de tout ce qui a été dit qui est en train de se produire ».
Mandiou Dembélé, responsable politique à Baco-djicoroni : « Les gens sont en train de venir voter sans difficulté ».
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