Le Reso-climat veut amener les prochains gouvernants du Mali à signer un pacte les engageant à faire de l’environnement une priorité de leurs actions gouvernementales. Cette annonce a été faite au cours d’une conférence de presse le 6 juin 2013 au centre Djoliba par le président du réseau Ibrahima Togola.
Le Reso-climat à travers un pacte veut pousser nos dirigeants à s’engager dans une dynamique de changement protégeant notre environnement dans un monde où le changement climatique et les autres aléas détériorent l’environnement. Ce pacte environnemental se serait donc un engagement entre les citoyens et les décideurs actuels et prochains candidats aux élections de 2013. Le prochain président de la République devrait donc prendre publiquement l’engagement de faire de la gestion de l’environnement et du développement durable une priorité de ses actions gouvernementales. Un pacte pour le développement perçu sous l’angle d’une croissance économique. En effet il urge de protéger notre environnement devant les problèmes auxquels nous sommes exposés actuellement. Notre monde est confronté au changement climatique ; l’extinction des espèces ; l’épuisement des ressources naturelles ; la contamination de l’eau ; la pollution ; les maladies émergentes en plus de l’instabilité sécuritaire et institutionnelle. Selon le Reso-climat, il ne faut pas ignorer l’impératif environnemental qui équivaudrait à laisser les problèmes sociaux, chose qui ne manquerait pas de s’aggraver et de s’accumuler. Les ambitions du Reso-climat est de surtout contribuer à la promotion d’un environnement sain pour un développement durable viable et équitable pour tous. Le réseau a autres objectifs comme développer une masse critique de soutien ; interpeller les candidats à l’élection présidentielle et aux législatives à insérer la question de l’environnement dans leur programme de gouvernement. Le pacte proposé par Reso-climat contient 10 principes directeurs sur lesquels les candidats devraient s’engager par une signature publique. Ces 10 principes sont entre autres : une économie vers une logique de durabilité ; l’organisation d’une baisse de consommation de l’énergie fossile ; concilier la production agricole avec le respect de l’environnement. Des points se référant à l’aménagement du territoire ; le contrôle des pollutions et des nuisances ; le polluer payeur ; la biodiversité ; la santé et la recherche avec l’environnement comme moteur d’innovation et enfin une politique nationale et internationale qui intègre la culture de la redevabilité dans les modes de gouvernance nationale. Le 13 juin au centre international de Bamako, le Reso-climat va procéder à son lancement officiel. Tous les politiciens sont conviés à y prendre part.
Khadydiatou Sanogo