Les combats meurtriers du mercredi qui ont opposé les forces armées maliennes au MNLA et qui se sont soldés par une dizaine de morts et 28 interpellations dans les rangs des insurgés ne semblent pas avoir été appréciés par certains de nos partenaires.
La France a appelé à la cessation des hostilités et encouragé les pourparlers, qui doivent s’ouvrir ce matin, entre les deux parties à Ouagadougou. Les combattants du mouvement national de libération de l’Azawad ont été chassés d’Anefis. Certains se sont refugiés dans la ville de Kidal alors que d’autres se sont dispersés dans les collines espérant procéder par des embuscades.
L’armée malienne qui s’était déployée jusqu’à une trentaine de kilomètres de Kidal est de retour dans la ville d’Anefis sans avoir rencontré une quelconque résistance de ces bandits. Elle a renforcé ses positions et s’est dit prête à parer à toute agression.
Pour empêcher toute progression et éviter d’éventuels accrochages entre l’armée et les bandits armés, la France a dépêché à Anefis une quinzaine de soldats chargés de veiller au respect scrupuleux de la cessation des combats.