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Front social : Grève des magistrats, le calvaire des bacheliers
Publié le vendredi 3 aout 2018  |  L’Indicateur Renouveau
Ouverture
© aBamako.com par FS
Ouverture de la 2è session de la cour d`assises
Bamako, le 6 Décembre 2017, la deuxième session de la cour d`assises s`est ouverte à la cour d`appel de Bamako.
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La grève des magistrats en cours depuis deux semaines et devant être prolongée à partir de ce jour, frappe de plein fouet les nouveaux heureux candidats au bac qui commencent déjà la préparation des dossiers, pour les concours et bourses.

Justice au ralenti. Mercredi 2 août 2018, la cour du tribunal de la Commune V est déserte, loin de l’ambiance habituelle. La raison : les magistrats annoncent une deuxième grève. Alors que les résultats du baccalauréat malien viennent d’être proclamés. Les admis au bac tombent sur le mauvais moment pour préparer leurs dossiers en vue de postuler aux différents concours et bourses d’études.

« Je suis venu préparer mes pièces. Mais ils m’ont fait savoir qu’ils sont en grève, j’ai fait le dépôt mais ils m’ont dit d’aller revenir après la fin de la grève, déplore un nouveau bachelier, les traits tirés. Une autre élève d’ajouter : « Nous sommes victimes de la politique, toujours la grève dans ce pays », le visage crispé, elle est venue aussi faire un certificat de nationalité, à sa grande surprise, il n’y pas de travail au niveau du tribunal de grande instance de la commune V.

Le casier judiciaire, le certificat de nationalité sont les pièces indispensables pour candidater à un concours. Impossible aujourd’hui de les obtenir à cause de la grève des magistrats.

Et pourtant les femmes étaient présentes dans un bureau près de la porte d’entrée, pour assurer la permanence, et recevoir des pièces. Elles n’ont pas souhaité parler sur le sujet.

Les deux syndicats ont observé dans un premier temps une grève depuis la semaine dernière. Ils enfoncent le clou, en appelant leurs membres à poursuivre la grève. Les magistrats réclament de primes et d’augmentations de salaires, la sécurisation des juridictions. Le gouvernement et les responsables syndicaux doivent accorder leurs violons dans l’intérêt des justiciables.

Yehia Mahmoud
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