La police malienne s’est préventivement déployée vendredi à Bamako pour empêcher un rassemblement de personnes hostiles à l’ouverture d’un dialogue officiel avec la rébellion touarègue du Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA).
Plusieurs témoins ont assuré avoir vu des policiers et gendarmes surveillant les accès d’une principale voie où étaient censés se rassembler les manifestants.
Après plusieurs heures d’attente, les forces de l’ordre ont fini par regagner leurs bases dans la mi-journée.
Un appel à manifester contre la tenue de négociations officielles avec le MNLA avait été initialement lancé par le Mouvement populaire du 22 mars (MP 22, regroupant les forces pro-putsch) pour vendredi, avant d’être reporté à ce samedi.
Vendredi dans la nuit, le gouvernement malien a rappelé dans un communiqué les dispositions de l’état d’urgence en vigueur qui interdit les manifestations de rue.
Des négociations officielles destinées à permettre la tenue de la présidentielle du 28 juillet dans la ville de Kidal (nord-est), où sont retranchés les rebelles touaregs du MNLA, devaient s’ouvrir vendredi à Ouagadougou, au Burkina Faso.
Elles ont finalement été reportées à ce samedi, a-t-on appris de bonnes sources dans la capitale malienne.