A la suite de la fermeture de Renouveau FM par le gouverneur du district de Bamako, la presse nationale fait bloc autour du groupe Renouveau. A travers des communiqués et des conférences de presse, les différentes structures faitières de la presse nationale condamnent et demandent la réouverture immédiate.
La Radio Renouveau FM a été victime d’une cabale des hommes politiques qui ne cherchent qu’à faire taire la voix des sans voix. A travers la décision n°0214 GDB-CAB du gouverneur du district de Bamako datant du 1er août 2018, la radio a été fermée, le jeudi 2 août 2018 aux environs de 11 h, pour incitation à la haine et à la violence.
De cette date à nos jours, les organisations faitières de la presse nationale n’ont pas croisé les bras. Elles se sont exprimées à travers des communiqués et des conférences de presse. Un véritable soutien des hommes de médias autour du Groupe Renouveau est né. Parmi les associations de la presse mobilisées pour la circonstance, on peut citer l’Association des éditeurs de la presse privée (Assep), l’Union des radios et télévisions libres (Urtel), le Syndicat des journalistes reporters (Syjor), l’Association des professionnels de presse en ligne du Mali (Appel-Mali), l’Organisation des journalistes reporters du Mali (UJRM)…
A travers des communiqués et des conférences de presse, ces différentes associations de la presse nationale condamnent la fermeture arbitraire de la Radio Renouveau FM par le gouverneur du district de Bamako. Elles exigent sa réouverture immédiate et sans condition.
Pour les associations de la presse, cette décision est une grave violation de la liberté d’expression et de presse. Par conséquent, elles invitent les autorités administratives à revenir sur cette décision dans le strict respect de la loi de 2012 portant sur les services privés de communication.
Selon elles, la décision de fermeture de Renouveau FM, un outil de communication, d’information, d’éducation et de sensibilisation par le fait d’une émission animée par un individu qui est le seul responsable de ses opinions et le seul capable de justifier ses motivations est contraire aux règles de la démocratie.