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Makan Koné à propos de la fermeture de la Radio Renouveau FM par le gouverneur du district de Bamako : « Si elle n’est pas ouverte dans la semaine, la presse se réserve le droit d’engager une opération d’envergure »
Publié le mardi 7 aout 2018  |  Le Pays
L`Assemblée
© aBamako.com par FS
L`Assemblée Générale de mise en place du Comité de Pilotage de la Maison de presse du Mali
Bamako, le 15 Novembre 2014, s`est tenue l`Assemblée générale de mise en place du Comité de pilotage de la Maison Presse du Mali
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Le secrétaire général du Forum africain des éditeurs de presse, Makan Koné, était face à la presse le mardi 6 août pour, affirme-t-il, condamner et exiger la réouverture sans condition de la radio « Renouveau FM ». La fermeture de la radio « Renouveau F » continue de faire couler beaucoup d’encre et de salive. Le Forum africain des éditeurs de presse, à travers son secrétaire général, Makan Koné, hausse le ton.

En plus de condamner la fermeture de ce média, l’ancien président de la maison de la presse « exige la réouverture sans condition de la radio. » Toutefois, il a invité les confrères d’observer la situation jusqu’au mercredi. Au cas où elle ne sera pas ouverte dans la semaine, la presse se réserve le droit d’engager une opération d’envergure. Laquelle peut aller jusqu’au boycot du second tour de l’élection présidentielle.

Optimisation de la Fonction de Secrétaire et d’Assistant(e) de Direction
De l’avis de M. Koné, la fermeture de la radio est illégale dans la forme et dans le fond. « C’est une décision mauvaise et maladroite », a-t-il commenté. D’après M. Koné, c’est le chef de gouvernement qui a donné ordre au gouverneur du district de Bamako de fermer la radio, sans pour au préalable informer ni le ministre de la Communication et de l’Economie numérique encore moins la Haute autorité de la communication (HAC).

Cependant, poursuit le directeur de Publication de l’hebdomadaire « Nouvelle Libération », cette décision de fermeture ne doit surprendre personne. Car prévient-il, « c’est l’heure de la répression qui a sonné. » C’est pourquoi, il invite les confrères à aller jusqu’au bout, pour que plus jamais de pareille chose ne se répète au Mali.

A titre de rappel, cette conférence de presse a été organisée en collaboration avec l’Association des éditeurs de la presse privée du Mali (Assep)

Abdrahamane Sissoko
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