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Mali: le gouvernement détaille les endroits où le vote n’a pas eu lieu
Publié le mardi 7 aout 2018  |  AFP
Cérémonie
© aBamako.com par Momo
Cérémonie de lancement des travaux du projet PADUB
Bamako, le 15 décembre 2015 la L’AFP en partenariat avec la mairie de la commune V a lancé les travaux du projet PADUB a la mairie de Badalabougou.
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Le gouvernement malien a publié lundi une liste de 871 bureaux de vote où le scrutin du premier tour de la présidentielle n’a pas pu se dérouler le 29 juillet en raison de violence, répondant à l’une des demandes de l’opposition et de l’Union européenne.

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Quelque 245.888 électeurs, principalement dans les régions de Mopti (centre), de Tombouctou (nord) et de Ségou (centre) « n’ont pas pu voter pour diverses raisons », selon la liste mise en ligne en fin de journée sur le site du ministère de l’Administration territoriale et de la Décentralisation http://matcl.gov.ml.

Le gouvernement s’était jusqu’ici contenté d’indiquer un nombre global de 715 bureaux restés fermés, sans plus de détails.

Deux jours après le scrutin, la chef de la mission des observateurs de l’Union européenne (UE), Cécile Kyenge, avait insisté pour que les autorités publient la « liste complète et détaillée » de ces bureaux restés fermés. Elle avait reçu le soutien de la communauté internationale représentée à Bamako.

La liste publiée lundi, à moins d’une semaine du second tour du 12 août, recense 688 centres de vote (soit 871 bureaux) en indiquant leur numéro de code, région, cercle, commune, village ou quartier et localisation précise, ainsi que le nombre d’électeurs inscrits.

La publication d’une telle liste faisait également partie des revendications de l’opposition, mais elle n’est pas la seule.

Lundi matin, 18 candidats ont dénoncé un « hold-up électoral » par le camp du chef de l’Etat sortant, Ibrahim Boubacar Keïta, arrivé en tête du premier tour avec 41,42% des voix, selon les résultats officiels provisoires annoncés jeudi soir.

Le collectif, dont fait partie le chef de file de l’opposition, Soumaïla Cissé, qualifié avec 17,8% des voix, a fait état de « bourrages massifs (d’urnes) dans le nord et le centre du pays » et exigé la démission du ministre de l’Administration territoriale, Mohamed Ag Erlaf.

Il « exige » un « recomptage contradictoire des voix et la publication des résultats bureau de vote par bureau de vote ». Le gouvernement a déjà répondu qu’il n’avait « pas du tout l’intention » de le faire, selon une source proche du ministère de l’Administration territoriale.

Les 18 ont appelé à une grande manifestation mardi à partir de 16H00 (GMT et locale, à Bamako.

La cour constitutionnelle, composée de neuf juges, doit proclamer officiellement mercredi les résultats du premier tour pour que démarre la campagne du second tour.

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