En pleine effervescence, en cette période électorale, le paysage associatif s’enrichit de la naissance de l’initiative ‘’IBK doit rester’’ qui a été présentée, hier dimanche, à l’Hippodrome, par ses principaux responsables.
Regroupant l’ensemble des Mouvements et Associations de soutien au Président candidat Ibrahim Boubacar KEITA, elle se fixe comme objectif d’œuvrer à la préservation de la paix et de la stabilité de notre pays ; de soutenir le Mali et IBK, dans un contexte où certains candidats à l’élection du Président de la République se montrent mauvais perdants. Une illustration de ce manque de fair-play, est cette déclaration de la jeunesse URD de Koulikoro, samedi dernier, de ne pas reconnaître les résultats proclamés par la Cour constitutionnelle qui ne donneraient pas leur candidat 1er au 1er tour de l’élection présidentielle du 29 juillet 2018.
Pour Seydou TRAORE, il faut d’abord saluer la tenue de l’élection qui n’était pas un pari gagné d’avance. Le vote, a-t-il dit, est un motif de fierté pour laquelle tous les candidats devaient se féliciter.
Il déplore comme tout Malien le fait que le vote n’a pas pu avoir lieu dans 767 bureaux de vote. Toutefois, souligne-t-il, il s’agit de 767 sur 23 041 bureaux de vote.
Quant au non-retrait des cartes, il exclut toute responsabilité de l’État qui a chômé deux jours pour que chacun puisse retirer sa carte d’électeur.
Sur les allégations de bourrage d’urnes, M. TRAORE demande d’en apporter la preuve. Pour lui, c’est objectivement impossible, en raison du dispositif mis en place qui inclut autant la Majorité que l’Opposition.
Pour lui, la réaction des contestataires s’explique par le fait qu’ils ne donnaient même pas 20 % à IBK, pensant à tort qu’il était vomi par l’ensemble des Maliens.
Mais les Maliens sont reconnaissants, a souligné l’orateur. Pour un pays qui est attaqué par les jihadistes, entravé par son opposition, il était plus facile pour le Président de mettre entre parenthèses les priorités comme on l’a vu dans d’autres pays en crise. Au contraire, a mis en exergue M. TRAORE, il s’est mis à la tâche.
‘’Contestation, oui. Mais dans les règles de l’art. Nous disons non à ceux qui veulent le pouvoir par la force. Nous disons non ; IBK va rester pour le bonheur des Maliens’’, a martelé le conférencier.
Quant à celui qui parle de faire de la résistance, il réagit en lui faisant comprendre qu’avec 0,66 % il n’en a aucune légitimité.