Les femmes membres du Réseau pour les droits environnementaux, peuvent désormais mieux défendre l’environnement contre les produits chimiques
Du 6 au 7 aout dernier, la Maison du partenariat de Bamako a abrité un atelier d’information et sensibilisation à l’attention des membres du Réseau des femmes pour les droits environnementaux (REFEDE). Au cours de cet atelier, elles ont échangé sur la politique nationale de protection de l’environnement, les généralités sur les produits chimiques et les dangers liés à leur utilisation. Cette rencontre de deux jours qui a regroupé ces femmes battantes dudit réseau, a été organisée en collaboration avec l’ONG Pan Africa.
La cérémonie d’ouverture de cet atelier a été présidée par le Dr Modibo Sacko, point focal du changement climatique au ministère de l’Environnement, de l’Assainissement et du Développement durable. Elle s’est déroulée en présence de Mme Kouyaté Goundo Sissoko, présidente du REFEDE Mali et de la coordinatrice de Pan Africa, Mme Wane Maïmouna Diène. Plusieurs femmes promotrices d’ONG menant des combats nobles dans ce sens ont pris part à cette rencontre qui leur permis de renforcer leurs capacités sur la protection de l’environnement contre les produits chimiques.
Dans son intervention Mme Kouyaté Goundo Sissoko, a insisté sur la responsabilité de l’activité humaine dans la dégradation de l’environnement et de la santé de l’homme Elle a appelé les femmes à s’engager pour relever le défi environnemental, qui est d’avoir un environnement sain, protégé de toute dégradation. Cela permettra d’avoir un environnement sain pour le bonheur de nos communautés. La présidente du REFEDE a également saisi l’aubaine pour remercier l’Etat du Mali et ses partenaires techniques et financiers pour les efforts déployés dans la lutte contre les changements climatiques.
Pour le Dr Sacko, d’énormes efforts sont été consentis par l’Etat du Mali et ses partenaires en vue de favoriser une gestion rationnelle des produits chimiques et dangereux. Ceux-ci sont les résultats de la ratification de nombreuses conventions et accords internationaux (Convention de Bâle, de Rotterdam et de Stockholm) ; l’élaboration de la politique nationale de protection de l’environnement ainsi que de nombreuses autres initiatives nationales et privées avec l’implication des organisations de la société civile. « Toutes les couches sociales doivent être atteintes par les actions de sensibilisation d’information, notamment les femmes qui travaillent dans les domaines où les produits chimiques sont utilisés (maraîchage, teinture, orpaillage, tatouage, cosmétiques et hygiéniques etc..) » a suggéré le point focal du département en charge de l’environnement
Et le point focal du changement climatique au ministère de l’Environnement, de l’Assainissement et du Développement durable, de se féliciter que le Mali n’a jamais fait défaut à ses engagements dans la protection de l’environnement. Il a également rassuré le REFEDE de l’accompagnement du gouvernement dans la lutte contre la dégradation de l’environnement. Dr Sacko a exhorté toutes les participantes à rester assidues aux travaux de l’atelier afin d’aboutir à des conclusions qui élimineront les risques liés aux produits chimiques dans notre pays.
Notons que la formation était assurée par le coordinateur du projet pour l’élimination des pesticides obsolètes au Mali, Demba Sidibé.