Quelques jours après son élection à la tête de la Section syndicale des surveillants de prison (SSSP) le 4 août dernier, le secrétaire général, le lieutenant Daouda Konaté, a annoncé mardi une large rencontre avec les surveillants de prison pour renforcer leur lutte. Il a invité tous ses camarades à l’union sacrée.
« Désormais, les intérêts des surveillants de prison ne resteront pas sans satisfaction. Nous voulons donner un nouveau souffle aux surveillants de prison». Telles sont les principales annonces faites mardi par le nouveau secrétaire général de la Section syndicale des surveillants de prison (SSSP), lieutenant Daouda Konaté. « Nous attendons l’application de notre statut adopté depuis 2016 par le gouvernement.
Cette lutte ne doit pas être le travail d’une seule personne. Nous devons nous unir pour un combat. Nous constatons que l’Etat s’est désengagé des doléances des surveillants de prison. Nous surveillants de prison, nous devons nous l’approprier pour défendre nos intérêts matériels et moraux là où ils se trouvent et avec qui on a à affronter. Nous engageons à défendre les causes des surveillants du Mali partout où ils se trouvent.
Quand vous confiez une telle responsabilité à quelqu’un, vous devez l’accompagner pour la bonne marche. Nous ne sommes rien sans vous, c’est avec vous que nous pouvons réussir cette mission. Nous sommes à la disposition de vous pour l’intérêt de tous les surveillants de prison du Mali. Nous devons nous donner la main pour faire avancer notre corps. Soyons-fiers de ce métier. Ne nous sous-estimons pas. Nous n’allons jamais négocier les intérêts des surveillants de prison.
Nous allons les défendre jusqu’à notre dernière souffle de vie. Nous allons marcher sur quiconque tentera de menacer les intérêts des surveillants de prison. Nous sommes là pour tous les surveillants et non les intérêts personnels. Il est grand temps que l’Etat considère les surveillants de prison, car sans nous il n’y a pas de justice. Nous sommes les gardiens des bandits, des terroristes. Nous vivons avec les prisonniers malades qui sont parfois contagieux », a indiqué M. Konaté.