Le rapport préliminaire des observateurs de la Coordination des experts électoraux africains (CEEA) est mis en cause. Selon une source bien introduite, ils auraient reçu des pots-de-vin contre un rapport en faveur du parti au pouvoir.
Venus dans le cadre de l’élection présidentielle au Mali, les observateurs de la Coordination des experts électoraux africains (CEEA) déshonorent le continent africain par des actes de corruption à ciel ouvert, selon nos confrères de Mali 24. La preuve, mardi, deux jours après les élections, ces observateurs, sous la houlette de Jean Marie Ngondjibangante de nationalité camerounaise, ont présenté leur rapport à la presse en indiquant que l’élection s’est déroulée dans la transparence, la quiétude, l’équité et la cohésion sociale.
De sources proches, ce rapport était téléguidé. Car les observateurs ont reçu certains visiteurs dans leur hôtel Colombus. Certains observateurs se sont désolidarisés de cet acte ignoble qui jette un grand discrédit sur l’observation électorale.
«J’ai décidé de ne pas participer à la conférence de presse à l’hôtel Colombus car mes collègues ont modifié leur rapport contre des sommes importantes» révèle-t-il. Cet honnête homme argue que leur rôle est de pacifier le pays après les élections et non de le basculer dans la violence.
Selon nos sources, le président de la CEEA était parti voir un membre important du directoire de campagne du candidat de l’Union pour la démocratie et la République (URD) pour motivation financière. C’est après le refus de celui qu’ils se sont jetés dans les bras du camp présidentiel en présentant un faux rapport.
Dans leur rapport, ces mercenaires électoraux indiquent qu’ils ont été déployés dans les régions de Kayes, Kidal, Gao, Tombouctou, Mopti Koutiala, Ségou, Sikasso. Ce qui est faux et archifaux. Les observateurs de la CEEA n’ont pas quitté les bureaux de vote à Bamako, la capitale malienne.
Zan Diarra
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Processus électoral : dans les secrets de l’EMP
Une semaine après le premier du scrutin présidentiel, les langues commencent à se délier. La Plateforme «Ensemble pour le Mali» ne baisse pas les bras. Elle semble prête à pactiser avec le diable.
Pour qu’il accepte d’être candidat à sa propre succession, le candidat IBK avait exigé la garantie du «takokelen» puisqu’il était en conflit avec nombre de personnes qui l’avaient soutenu en 2013.
Soumeylou Boubèye Maïga, Mamadou Diarrasouba, Moussa Timbiné, Karim Keita, Bakary Togola, Bocary Treta, Zoumanan Mory Coulibaly, lui donnèrent l’assurance du «takokelen». N’ayant pas une santé de fer comme à son jeune âge, pour tenir une campagne frontale surtout que les médecins lui auraient interdit de faire des voyages par route vu leur état de dégradation avancé, le président mauritanien lui offre un avion pour la campagne.
La CMA aussi jouera un rôle déterminant dans cette campagne en contrepartie de plusieurs millions et des promesses. Pour le hold-up-électoral, il fallait convaincre des acteurs du processus électoral. Le forcing programmé dès le premier tour échouera grâce au dynamisme des différents candidats.
IBK, informé de la situation, pique une crise de nerfs. Il charge Soumeylou Boubèye Maïga de tout faire pour avoir le soutien du candidat CMD. Ainsi, les émissaires de Boubèye démarchèrent la mère de Moussa Mara la nuit du lundi entre 22h et 23h pour un tête-à-tête de 2 heures de temps.
En guise de condition pour son soutien, Moussa Mara propose d’être Premier ministre et d’obtenir le ministère des finances et celui de la justice pour son parti Yelema. Quant à CMD, il souhaiterait de la liquidité. Puisqu’il serait ainsi en mesure de s’assurer une belle vie de retraite aux USA, et une certaine bienveillance vis-à-vis de lui-même pour un manquement de 2 milliards lors de son passage à la primature.