Prenant la parole lors du meeting, au Palais de la culture, des 18 candidats qui contestent les résultats, le candidat général démissionnaire, Moussa Sinko Coulibaly a dit que les résultats proclamés par le Ministère de l’Administration territoriale et de la décentralisation ne reflètent en aucune manière les résultats de vote que les maliens ont fait le 29 juillet passé. Selon lui, IBK ne devrait même pas être au second tour n’eût été les fraudes en sa faveur. Alors, il menace en déclarant que, le 4 septembre prochain date de l’investiture d’un nouveau président, ils vont investir celui que les maliens auront voté. En l’écoutant, on a l’impression que le général démissionnaire préparerait un coup. Sinon avec cette tendance c’est IBK qui serait réélu. Pour mémoire d’homme, en 2013 étant ministre de l’Administration territoriale, le même Moussa Sinko Coulibaly en proclamant les résultats provisoires a commenté devant les caméras qu’avec la tendance il n’y aura pas de deuxième tour, IBK sera élu. C’est lui qui a affirmé cela en 2013 en faveur du même IBK. Il devrait savoir que les maliens n’auraient plus confiance en lui. Ils voient en lui un opportuniste assoiffé. C’est pour cette raison qu’il n’a eu 30232 voix soit 0,95%. Ce qui signifie sa défaite humiliante. Alors toute autre manipulation ne marchera pas !