Ibrahim Boubacar a réuni ce vendredi quelques centaines de ses militants, dans une ambiance
festive, pour un dernier meeting en plein air le long du fleuve Niger à Bamako.
"Il faut finir ce qu'il a commencé", estimait une fonctionnaire et élue
d'un quartier de Bamako, Silandou Soumaré, vêtue d'un boubou vert. "IBK" doit
être réélu "pour la continuité, pour la stabilité", abondait Abdil Sanogo, un
gestionnaire de société, estimant qu'il méritait "une deuxième chance" et que
"la situation va s'améliorer".
Le chef de l'Etat promet en tout cas de "consolider les acquis, amplifier
les réussites et corriger les manques" de son premier mandat, dont le bilan
est en demi-teinte.