A Bamako : les partisans de Soumaïla fêtent une victoire imaginaire

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Publié le lundi 13 aout 2018 | http://lexpressdumali.com/

© aBamako.com par Momo
Conference de presse au siège du campagne de l`URD
Bamako, le 8 juillet 2018 de Nouvelles annonces de soutien à la candidature Soumaila Cisse

Dimanche, avant même la fermeture des bureaux de vote au Mali, des partisans du candidat opposant Soumaïla Cissé, envahissent les rues de la capitale malienne pour fêter. Dans le camp du Président sortant dont les premières tendances donnent l’avance, les gens paraissent sereins dans l’attente du dépouillement des résultats officiels du scrutin.

Au premier tour tenu le 29 juillet, les partisans de Soumaïla Cissé avaient dénoncé la publication des tendances par les partisans d’IBK. Par contre, à l’issue de ce second tour, les mêmes partisans de Soumaïla, optent pour la confusion et affirment être victorieux, sans résultat.
Au sein de leur QG de campagnes, les jeunes acquis à la cause de l’opposant, affirment sans embarras avoir gagné. Or si l’on s’en tient aux tendances données par les radios privées, c’est le Président sortant Ibrahim Boubacar Keïta qui sort largement en tête.
Hormis Mopti et Tombouctou où Soumaïla Cissé a quelquefois obtenu un nombre important de voix, les autres parties du territoire dont les plus grandes régions électorales, sont largement favorables à IBK.

Pour un proche du candidat Président sortant, « l’opposition tente à travers les réseaux sociaux, de préparer les populations à la victimisation ».
A voir de près, les signaux laisse croire, qu’en se proclamant vainqueur des élections avant la publication officielle des résultats, certains hommes politiques tiennent vaille que vaille à amener les Maliens à la confrontation.

Du côté des observateurs internationaux sur le terrain, le Gouvernement du Mali a prouvé sa volonté dans la transparence. Et selon Cécille Kyenge, chef de la mission d’observation de l’union européenne, les voix de recours légaux sont disponibles et toute contestation ne doit y déroger, explique-t-elle, du moment où le gouvernement malien a répondu favorable à toutes les doléances de l’opposition.
Madick Niang

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