Le mardi 6 juin dernier, le Directeur général de la Caisse nationale d’assurance maladie (CANAM) Ankoundio Luc Togo et celui de l’Institut national de prévoyance sociale (INPS) Bréhima Noumoussa Diallo, ont signé une convention spécifique de partenariat au Centre médical inter-entreprises (CMIE) de Faladiè. Cette convention permettra de faciliter l’accès des assurés à l’AMO aux soins de santé et d’assurer sa bonne mise en œuvre.
C’était sous la présidence du ministre de l’Action humanitaire, de la solidarité et des personnes âgées, Mamadou Sidibé, en présence du ministre de la Santé, Soumana Makandji et de son homologue de l’Emploi et de la formation professionnelle, Diallo Dédia Mahamane Katra. A travers cette convention, les structures sanitaires de l’INPS (CMIE, PMI, CDI) avec la CANAM participeront à la délivrance des soins aux assurés du régime de l’AMO et se verront rétribuées pour les prestations de soins accomplies. Il s’agit de 14 CMIE dont 6 avec une unité de laboratoire et radiologie et 4 avec une unité de laboratoire, de 3 centres de protection maternelle et infantile dont 2 à Bamako et un Kati et d’un centre dentaire à Bamako.
D’entrée de jeu, le ministre de l’Action humanitaire, de la solidarité et des personnes âgées a souligné l’importance des CMIE dans la pyramide sanitaire de notre pays. Selon lui, ces structures, qui sont au nombre de 5 à Bamako et 9 dans les régions, accomplissent un travail remarquable dans la délivrance des soins de santé aux populations maliennes. «Elles emploient un personnel médical et para médical dont 15 médecins généralistes, 17 médecins toutes spécialités confondues. Elles réalisent 150 000 consultations par an dont 14 000 en ORL, 15 000 en consultations prénatales», a déclaré le ministre Sidibé. Avant d’ajouter que les CMIE réalisent des consultations qui n’étaient payées. Selon lui, cette convention vise donc à assurer l’équité. Car, désormais, toutes leurs prestations seront payées par la CANAM à travers les cotisations de ses assurés.
Auparavant, le Secrétaire général de la mairie de la commune VI avait apprécié, à sa juste valeur, l’importance de cette convention pour les populations de sa commune. Il s’est réjoui de la signature de la convention, pour la simple raison qu’elle permettra d’approcher les centres de soins des populations.