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La CNDH sur le second tour de l’élection du président de la république du Mali : « La prévention des troubles sociaux, crise post-électorale est une responsabilité partagée »
Publié le mardi 14 aout 2018  |  Le Pays
Cérémonie
© aBamako.com par Androuicha
Cérémonie de signature de convention entre le FAMOC et la CNDH
Bamako, le 27 juillet 2018. Le Fonds d`Appui des Moteurs du Changement (FAMOC) a procédé à la signature d`une convention de financement par laquelle il s`engage à appuyer la CNDH. La cérémonie s`est déroulée dans les locaux de la CNDH sis à Hamdallaye ACI 2000.
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Dans le cadre du processus électoral en cours au Mali, la Commission Nationale des Droits de l’Homme (CNDH), dans un communiqué signé hier par son président, Malick Coulibaly, a fait montre de son accompagnement sans faille auprès du gouvernement malien et de toutes les autorités en charge de la bonne organisation de ce scrutin. Cela, dans le but de la tenue d’une élection crédible, transparente, mais aussi pour l’atténuation de la crise au sein de ce pays.

Soucieuse de la bonne tenue du second tour du scrutin présidentiel tenu le 12 août dernier, la CNDH a déployé des observateurs dans plusieurs localités du pays. À travers des remarques et autres observations sur le processus électoral, elle n’a pas manqué de féliciter les Maliennes et Maliens, les acteurs politiques, sans oublier la presse pour le déroulement pacifique de la campagne électorale du second tour. Elle a tenu à féliciter également les observateurs nationaux et internationaux d’avoir joué pleinement leurs rôles d’observation électorale, tout en félicitant aussi au Gouvernement malien et la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI) une organisation globalement à la hauteur d’une vraie élection présidentielle, dans un contexte sécuritaire extrêmement difficile.

Toutefois, elle regrette la faible mobilisation des électeurs lors de ce scrutin du second tour. Elle déplore aussi la non-tenue de ce scrutin dans de nombreuses localités du pays, privant ainsi certains citoyens d’exercer leur droit civique, mais aussi leur devoir démocratique.

La Commission Nationale des Droits de l’Homme condamne tous les actes de violence ayant émaillé la tenue de ce scrutin au centre ainsi qu’au nord du pays avec la dernière rigueur. Elle condamne aussi fortement l’assassinat abject d’un président de bureau de vote dans la zone d’Arkodia, cercle de Niafunké, le jour même du scrutin.

« Pour la CNDH, la prévention des troubles sociaux, notamment celle de toute crise post-électorale est une responsabilité partagée et relève d’efforts collectifs organisés », lit-on dans le communiqué.

La Commission Nationale des Droits de l’Homme appelle les Maliennes et Maliens à plus de sérénité tout en gardant leur sang-froid et à attendre la proclamation officielle des résultats par les autorités compétentes en la matière. Elle dit alors être hostile à toute manifestation pouvant conduire le pays dans une crise post-électorale. La CNDH « encourage les organes chargés de la centralisation et de la publication des résultats ainsi que de la gestion du contentieux électoral à respecter et à faire respecter le choix exprimé par le peuple malien en s’acquittant de leurs missions avec rigueur, honneur, responsabilité et probité. »

Bakary FOMBA, Stagiaire
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