La structure du ressort de la 5ème Région. a tenu son conseil d’administration vendredi dernier. Une session ayant tourné où les administrateurs ont procédé à la guéguerre entre chefs où la tête du DGA mise à prix est au cœur des enjeux.
Durant toute l’année écoulée, l’ADR de Mopti vivait une crise rampante de grande ampleur.Le Conseil d’Administration et la Direction ne parlaient plus le même langage. Après une période d’accalmie, les Demons la confusion y ont réapparu lors du dernier conseil d’administration présidé par Maki Cissé .L’ADR de Mopti est en effet le théâtre d’un bras-de-fer entre le Directeur général Hadi Boundy et son adjoint Amadou Waïgalo, tous deux recrutés par les présidents du conseil régional de Mopti et du conseil d’administration de l’ADR.
Il faut retenir que depuis sa création, la structure est secouée par cette crise qui ralentit toutes les initiatives de développement en 5è région. Le très expérimenté PCA Maki Cissé, après plusieurs tentatives de réconciliation entre les deux belligérants, s’est attelé a convier des conseils d’administration exclusivement destinée à trancher sur la question. Hélas, face aux frondes à la solde respectivement du DG et de son adjoint, le PCA pourtant animé de bonne foi a vu toute ses propositions de sortie de crise rejetées par la majorité des administrateurs qui lui ont aussitôt proposé la révocation du Directeur général adjoint Amadou Waïgalo.
Le Dg Cissé, se référer aux textes en vigueur à l’ADR, s’y est opposé en soutenant que les motifs de révocation sur lesquelles les administrateurs se basent ne sont pas assez solides pour justifier le limogeage d’un responsable de service étatique.
Toutefois, le DG et les membres du CA reprochent à l’adjoint son absentéisme et sa propension à se consacrer plus à la gestion de son ONG qu’a la structure gouvernementale qu’est l’ADR. Une entreprise privée parallèle appelée AVDR que Amadou Waïgalo aurait créée pour concurrencer l’ADR.
Il nous revient ainsi que le CA du vendredi dernier s’est déroulé dans une atmosphère de haute tension entre décideurs au point de perturber les travaux. Certains se sont même permis des comportements peu amènes en offensant le président du Conseil régional.
En tout état de cause, la tournure de la semaine dernière prouve que la confusion à l’ADR-Mopti n’a que trop duré et qu’il est temps d’en clore le chapitre. Le ministre du développement local Zoumana Mory Coulibaly, bien qu’impliqué dans cette affaire est toujours défié par les responsables de l’agence.
Il est donc nécessaire que la tutelle agisse pour donner le champ du développement à la région de Mopti en prenant une décision courageuse et définitive sur la controverse au sein de l’ADR.