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Soumaila Cissé sur le 2e tour de la présidentielle: ‘‘nous n’accepterons pas que notre victoire soit volée’’
Publié le mardi 14 aout 2018  |  Info Matin
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© aBamako.com par Momo
Présentation du programme présidentiel du Candidat de L`URD Soumaila Cissé
Bamako, le 9 juillet 2018 Le Candidat de L`URD Soumaila Cissé a présenté son programme présidentiel à l`Hotel de L`Amitié
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Au lendemain du second tour de la présidentielle, le candidat Soumaila Cissé devant une poignée de personnes à son Quartier général, sis à l’ACI 2000, a déclaré que le pouvoir est dans une machination pour se maintenir. Et contrairement au 1er tour, il n’est pas question d’accepter des résultats fantaisistes, bricolés et tripatouillés.

Après une soirée très mouvementée de ses partisans qui exaltaient, savouraient leur victoire avant même la compilation officielle des résultats, le candidat Soumaila Cissé lui-même en a rajouté hier lundi. Depuis le balcon de son QG de campagne, il s’est exprimé sur le scrutin du second tour tenu le dimanche sur l’ensemble du territoire à quelques exceptions près. Même au refrain comme au 1er tour, le candidat de l’alternance pour le changement pense que sa victoire est en train d’être volée par le camp du président.
« Nous avions une large avance sur le président sortant. Cette avance est constatée par chacun d’entre nous que les résultats étaient donnés dans différentes radios sur l’ensemble du territoire national et même à l’étranger. Nous n’accepterons pas que notre victoire soit volée par quelques machinations que ce soit », prévient M. Cissé, sous des ovations de quelques dizaines de personnes rassemblées à son QG.
Convaincu de sa victoire, le candidat de l’alternance estime déjà que le peuple malien s’est exprimé en sa faveur pour mettre fin à « cinq ans de gâchis, cinq ans de corruption, cinq ans de népotisme ». Le peuple malien, a-t-il résumé, a dit en un mot : ça suffit, ça suffit !
« Je vous dis encore une fois que nous n’accepterons plus les résultats bricolés. Nous n’accepterons plus le mensonge. Nous n’accepterons plus le tripatouillage. Nous n’accepterons plus l’achat des consciences », a insisté le candidat de l’alternance et le changement.
Sur la journée électorale du dimanche passé, après son vote dans sa ville natale, à Niafunké, Soumaila Cissé qui a regagné Bamako rapporte des faits interdits orchestrés par ses adversaires politiques. Dans la capitale malienne et dans différentes localités, il a témoigné que la fraude et l’achat de conscience étaient absolument indescriptibles.
« Le tripatouillage des procès-verbaux. Le remplissage prématuré des bulletins de vote sont des faits indéniables que nous avions constatés ici », a-t-il déclaré, avant d’indiquer que des chiffres des scores qui circulent sont des résultats fantaisistes du régime. Selon lui, la situation est un air du déjà-vu.
« Nous avons déjà assisté à cela au premier tour, nous allons continuer aussi à voir ça au 2e tour. D’ores et déjà, nous vous disons que nous rejetons ces données, ces résultats. Ils sont inacceptables pour nous », proteste le candidat Soumaila Cissé.

Il ne sera plus question qu’il accepte la dictature de la fraude, car soutient-il, le Mali ne sera pas construit sur la fraude.
« Nous n’accepterons pas qu’un président malien soit élu sur la base de la fraude. Nous allons démontrer qu’il y a eu la fraude. Nous vaincrons, je vous assure », a promis Soumaila Cissé.
Également dans sa déclaration, il accuse les services de gouvernement de faire le hacking de leur logiciel pour remonter des informations sur le processus afin qu’il ne soit pas opérationnel. Selon Soumaila Cissé, c’est une manière de leur empêcher de compiler les résultats.
« C’est encore un signe de panique. Mais les résultats, qui sont en notre disposition, sont en notre faveur, à la faveur de l’alternance. C’est pourquoi nous devons rester mobiliser pour la victoire de la démocratie, pour l’alternance au Mali », a-t-il martelé.
Enfin, le chef de file de l’opposition a condamné la décente des éléments de la Sécurité d’État dans les locaux de l’agence Smart média, chargé de sa communication sans aucune autorisation. Il a affirmé aussi que des outils de travail de cette structure ont été enlevés.

Par Sikou BAH
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