Le parrain de l’Union pour la République et la démocratie (URD), Soumaïla Cissé, a été investi hier, dimanche 9 juin 2013 candidat à l’élection présidentielle du 28 juillet 2013. Dans une grande salle de 3000 places du palais de la Culture pleine comme un œuf, Soumaïla Cissé a, dans un discours programme, pris plusieurs » engagements patriotiques et citoyens » devant la nation malienne. Pour lui, le sous-développement n’est pas une fatalité et il compte redonner espoir à la jeunesse confrontée aux affres du chômage, améliorer le pouvoir d’achat des travailleurs, soutenir les femmes dans leur quête de justice sociale, permettre aux paysans, éleveurs et pêcheurs de vivre décemment des fruits de leur labeur, etc. Avant d’assurer : « Je m’engage à faire ce que je dis et à dire ce que je fais ».
Soumi Champion ! Soumi Champion ! « , scandait fièrement la salle, bien haranguée par le président de la jeunesse de l’URD, Dr Madou Diallo. Il a souligné avec conviction que Soumaïla Cissé est l’un des candidats les plus compétents, l’un des plus expérimentés, l’un des plus préparés et l’un des mieux outillés pour diriger le Mali. Il est, selon lui, le candidat qui mettra fin au cauchemar de la jeunesse malienne en matière d’emploi.
La présidente des femmes du parti vert et blanc, Mme Wadidié Salimata Dagnoko, a rassuré le candidat et tout son staff que les femmes se mobiliseront de toutes leurs forces pour faire de l’ancien président de la Commission de l’UEMOA, le prochain président de la République du Mali.
Après avoir rappelé les grandes lignes de la double crise sécuritaire et institutionnelle que le Mali traverse, le président de l’URD, non moins président de l’Assemblée nationale, l’honorable Younoussi Touré, a insisté sur «les qualités et les compétences exceptionnelles» de Soumaïla Cissé. Il appartient, selon M. Touré, au cercle restreint des hommes à qui Dieu a accordé des qualités exceptionnelles. Et le président du parti de la poignée de mains de rappeler brièvement le brillant parcours de Soumaïla Cissé, de la CMDT, en passant par ses fonctions ministérielles : Secrétaire général de la présidence de la République, ministre des Finances et du commerce, ministre de l’Equipement et de l’aménagement du territoire, ministre de l’Environnement et de l’urbanisme et une riche expérience empreinte de succès (reconnue et saluée par les chefs d’Etat et d’éminentes personnalités) à la tête de la commission de l’UEMOA.
Dans son discours programme, Soumaïla Cissé a insisté sur la confiance en chaque Malien, la confiance au pays. Avant de prendre l’engagement de reconstruire le Mali sur la vérité. « Cet engagement vaut pour l’Etat comme pour chaque citoyen. Pour ma part, je m’engage à faire ce que je dis et à dire ce que je fais. Le nouveau cap pour le Mali sera mieux tenu dans le cadre d’un leadership qui concilie la légitimité, la crédibilité politique, l’expertise et la compétence technique « , a-t-il souligné.
Et le candidat de l’URD d’indiquer que les Maliens et les Maliennes qu’il rencontre tous les jours au Mali et à l’extérieur lui donnent acte de la constance de son combat pour la démocratie, les libertés et le respect des institutions. Il a pris l’engagement de bâtir une démocratie forte pour poursuivre, dans la paix et la sécurité, la marche du Mali vers le développement et le bien-être des populations. Il a appelé les uns et les autres à l’ « accompagner sur le chemin du renouveau, avec tous les démocrates et tous les républicains ».
Pour Soumaïla Cissé, il urge de poursuivre cet engagement patriotique et citoyen avec les hommes et les femmes engagés au sein de la société civile, qui refusent de croire que le sous-développement est une fatalité. C’est pourquoi il assure que la misère et la faim ne sont pas une fatalité.
Et le parrain de l’URD de s’engager à redonner espoir à la jeunesse confrontée aux affres du chômage, d’offrir de nouvelles opportunités aux entrepreneurs, aux commerçants et aux artisans durement éprouvés par la crise, qui a ébranlé leurs entreprises.
«Je poursuivrai cet engagement avec vous pour soutenir les femmes, nos mères, nos épouses, nos soeurs, nos filles dans leur quête de justice sociale et d’opportunités afin qu’elles trouvent leur juste place dans une société malienne respectueuse de nos valeurs et traditions. Nous le leur devons au premier chef, car ce sont elles qui ont payé le plus lourd tribut pendant la crise», a-t-il déclaré.
Le porte drapeau du parti de la poignée de mains a mis un accent particulier sur la réconciliation et le nécessaire pardon. «Nous devons rechercher dans notre mémoire collective les moyens capables de nous aider à refonder ce vivre-ensemble aujourd’hui largement entamé». Il a exprimé son soutien à la Commission dialogue et réconciliation dans ses démarches. Ma conviction intime, dira-t-il, est que le Mali est une nation riche de ses nomades et de ses sédentaires, de ses Blancs et de ses Noirs, de ses populations du Nord comme du Sud, de l’est comme de l’ouest.