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"Je proclame élu" Ibrahim Boubacar Keïta, a déclaré la présidente de la cour, Manassa Danioko
Publié le lundi 20 aout 2018  |  AFP
Validation
© aBamako.com par A.S
Validation des candidatures de l’élection législative en commune v
Bamako, le 29 avril 2015 la cour constitutionnelle a validé la liste des candidats retenus pour l’élection législative en commune v.
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Bamako, 20 août 2018 (AFP) - Le président malien sortant Ibrahim Boubacar
Keïta a été officiellement déclaré vainqueur de l'élection présidentielle et
entamera son deuxième mandat de cinq ans le 4 septembre, a annoncé lundi la
cour constitutionnelle du Mali, dont la décision est sans appel.
"Je proclame élu" Ibrahim Boubacar Keïta, a déclaré la présidente de la
cour, Manassa Danioko à l'issue d'une audience publique d'un peu plus d'une
heure au cours de laquelle la plus haute juridiction du pays a rejeté toutes
les requêtes introduites par le candidat de l'opposition, Soumaïla Cissé.
Mais M. Cissé, qui à la présidentielle de 2013 avait très rapidement
reconnu sa défaite, a cette fois rejeté "catégoriquement" ce résultat, le
qualifiant de "mascarade", "fruit pourri d'une fraude honteuse". Selon ses
propres calculs, il a "remporté cette élection avec 51,75% des suffrages".
M. Keïta, 73 ans, a obtenu 67,16% des suffrages au second tour le 12 août,
pour 32,84% à Soumaïla Cissé, un ancien ministre des Finances de 68 ans, a
précisé Mme Danioko, en ne retranchant qu'un centième au score du président
sortant annoncé par le ministère.
La cour a jugé irrecevables ou infondés par manque de preuve les recours
introduits par le chef de file de l'opposition, qui a appelé ses partisans à
"résister" au cours d'une manifestation ayant rassemblé samedi à Bamako un bon
millier de personnes.
Pour son second mandat, qui débutera le 4 septembre, Ibrahim Boubacar Keïta
aura en priorité la lourde tâche de relancer l'accord de paix conclu en 2015
avec l'ex-rébellion à dominante touareg.
L'accord avait été signé après l'intervention de l'armée française qui, en
2013, avait repris le contrôle du nord du Mali, où les jihadistes avaient
instauré la charia pendant un an.
Sa mise en oeuvre accumule les contretemps et n'a pas empêché les violences
de se propager du nord vers le centre du pays et vers le Burkina Faso et le
Niger voisins.
siu/jpc
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