PolitiqueLe candidat Soumaila Cissé lors de la manifestation pacifique : « Les Maliens n’accepteront jamais d’avoir un président élu sur la base des fraudes électorales »
Prémices d’une crise postélectorale au Mali. Ce samedi 18 août 2018, de l’hôtel de la ville à la place de l’indépendance, des milliers de manifestants ont, contre les résultats proclamés par le ministre de l’Administration territoriale et de la décentralisation, Mohamed Ag Erlaf, et les hold-up électoraux conspirés en faveur d’IBK, manifesté de façon pacifique, leur désagrément au sujet desdits résultats qui ne reflètent en aucune manière les voix exprimées par les Maliens. À cet évènement, ont pris part entre autres : les candidats Soumaila Cissé, Choguel Kokalla Maiga, Konimba Sidibé, Tiebile Drame, Ras Bath, Etienne Fakaba Sissoko, etc. L’occasion pour les manifestants d’exiger la restitution de la volonté du peuple que prétendent voler le président sortant et ses militants sur la base des fraudes et des hold-up électoraux orchestrés contre les citoyens.
Après l’ouverture de la scène par les refrains d’hymne national et ainsi que de celle de l’URD, le candidat Soumaila Cissé précisera à sa prise de parole que : «les Maliens n’accepteront jamais d’avoir un président élu sur la base des fraudes électorales ». Réputée comme ennemie des règles du scrutin démocratique, la fraude constitue une violence contre le peuple estime Soumaïla Cissé. Elle constitue à ses yeux un vol contre les règles du jeu démocratique qui sont axées sur un vote sincère et non le contraire. Sur la base des preuves, le candidat de l’URD dévoile que le président IBK a, partout, et ce, dans tous les sens, triché dans l’optique de s’imposer en dépit de la volonté exprimée par le peuple via les urnes. À titre d’échantillon, les votants de Turquie dont 4 ont voté pour lui et 2 pour IBK, le staff du régime a falsifié ce résultat en attribuant toutes ces 6 voix à IBK, précise le chef de file de l’opposition malienne. Des exemples pareils, dit-il, ont été savamment orchestrés dans plusieurs circonscriptions électorales par le président sortant. C’est pourquoi, en tant qu’élu président par les Maliens sur une voie légale et démocratique avec des preuves à la base, Soumaila Cissé se dit « prêt à défendre le vote de ses compatriotes qui ont, pendant cette élection, placé leur confiance en lui, en le cooptant malgré les embûches tendues nuit et jour par le présent gouvernement d’IBK ». Se rapportant à ses dits, le chef de file de l’opposition estime que la présente situation concerne l’avenir du Mali, et donc des Maliens, de celui de la sous-région pour simple motif que la mauvaise gouvernance tant décriée pendant ces 5 ans par les Maliens ne permettra pas d’émerger ce pays. Selon lui, ce combat est celui de tous les démocrates nationaux et internationaux qui ne doivent aucunement s’asseoir pour voir le vote légitime des Maliens dérobé par les accros du pouvoir. C’est pourquoi il a, avant de finir, appelé tous les fils du Mali à la mobilisation qui n’est qu’une lutte démocratique et républicaine dont l’unique but est de restituer la victoire et l’alternance enviée exprimées dans les urnes par les Maliens lors de ce 2e tour.
De son côté, le candidat malheureux, Choguel Kokalla Maiga, estime qu’il est hors de question que les efforts fournis en 1991 par de vaillants Maliens pour l’instauration et l’avènement des valeurs démocratiques soient vains. Ce dernier, mécontent des fraudes et des manigances mises en place par IBK en violation flagrante des normes du jeu électoral dans une démocratie, se dit être résolu à lutter avec toutes ses forces pour remettre à ce peuple trahi (Maliens), sa victoire électorale, que prétendent truander le PM Boubèye Maiga et son gouvernement. Quant au célèbre chroniqueur Ras Bath, il martèlera que nul ne saurait arrêter le peuple à revendiquer son dû qui est l’investiture du candidat Soumaila Cissé élu comme président de la République par les Maliens. Aussi, ajoute-t-il, qu’il est impossible d’admettre ces messages de compliments émanant des présidents français et d’Antonio Guterres avant la proclamation définitive des résultats par la cour constitutionnelle censée être crédible et pouvant éviter toute crise postélectorale. Chose qui n’arrange actuellement aucun compatriote malien. Pour restituer la victoire à leurs compatriotes, Nouhoum Togo, Etienne Fakaba Sissoko, Mamadou Awa Gassama, de même que les manifestants venus de tous les quartiers de Bamako ainsi que de plusieurs régions du Mali, se disent dorénavant être vaillamment prêts pour la sauvegarde du vote et la confiance placée sur la personne du candidat Soumaila Cissé reconnu d’ailleurs comme l’unique président élu du peuple de façon juste et vérifiable.