Le Conseil national des prix s’est réuni le vendredi 7 juin 2013 au ministère du Commerce et de l’Industrie (MCI) pour donner des informations relatives à l’évolution des prix des produits de première nécessité et des explications au problème d’eau et d’électricité.
Le vendredi dernier, le Conseil national des prix, (composé du MCI, de l’UNTM, de la société civile, des associations des consommateurs) s’est réuni au ministère du Commerce et de l’Industrie. L’objectif de cette rencontre était de donner des informations sur l’évolution des prix des produits de première nécessité et des explications au problème d’eau et d’électricité du moment.
Le ministre du Commerce et de l’industrie, Abdoul Karim Konaré, a fait savoir que les données sur les prix des produits de première nécessité concernent la semaine du 3 au 7 juin 2013. Ainsi, il reconnait que les prix à la consommation des produits de première nécessité sont restés stables sur l’ensemble du territoire national la semaine dernière et assuré que les stocks disponibles sur le territoire national sont satisfaisants. Ce dernier couvre respectivement 27 jours pour le riz, 92 pour le sucre, 33 pour le lait en poudre, 87 pour la farine de blé et pour l’huile.
A l’exception du lait en poudre et de la viande, les prix moyens sont restés inférieurs leur niveau de l’année dernière à la même période. Le riz est vendu à un prix moyenne de 375 F CFA/ kg contre 421 F CFA/kg l’année dernière, soit une baisse de 11 %.
Le mil est à un prix moyen 217 F CFA/kg contre 300 F CFA/kg, soit une baisse de 28 % ; le sorgho est à 196 F CFA/kg contre 279 F CFA/kg, soit une baisse de 30 % et le maïs à 183 F CFA/kg contre 523 F CFA/kg l’année dernière, soit une baisse de 28 %.
Le ministre Konaré a précisé que l’exonération sur le sucre ne concernera que la TCI. Aussi il a assuré que les dispositions sont prises pour l’approvisionnement des marchés nationaux en produits de première nécessité afin de prévoir un bon ramadan.
Le ministre de l’Energie et de l’Eau, Makan Tounkara a rappelé que la crise d’eau et d’électricité est due à une crise de trésorerie et au retard d’investissement dû à la privatisation de l’EDM-SA. Il a ajouté que des dispositions sont en train d’être prises par le gouvernement pour résoudre les problèmes dans le plus bref délai avec la réalisation des stations d’eau à Kabala, à Missabougou et à Kalabancoro et avec la remise en marche de certaines sources d’énergie (groupes électrogènes) et avec la mise en valeur de l’énergie solaire.
Sur ce point le ministre est optimiste, car dira-t-il : « On pourra se sortir de cette de cette épreuve et faire en sorte que notre pays ne se trouve plus jamais dans cette situation ».