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Chantage politique : Soumaila Cissé tenté par le diable
Publié le mardi 21 aout 2018  |  Azalaï-Express
Cérémonie
© aBamako.com par A S
Cérémonie d`investiture du chef de file de l`opposition, Soumaïla Cissé
Bamako. le 12 mai 2018 le chef de file de l`opposition parlementaire, Soumaïla Cissé, a été investi samedi par son parti l`Union pour la République et la Démocratie (l`URD) et la plateforme « Ensemble, restaurons l`espoir »
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Soumaila CISSE et sa bande ont tout perdu dans cette élection, d’abord le peu de crédit et de dignité qui leur restaient en 2013 pour avoir adopté un comportement responsable en reconnaissant sa défaite et en aller féliciter le président IBK.

Malheureusement le gentleman de la politique Malienne de 2013 s’est transformé en démon en 2018, les causes de cette transformation sont nombreuses, en voici les principales causes, premièrement c’est son entourage, Soumi a commis l’erreur et la maladresse de se faire entourer par des individus comme Tiébilé DRAME, Ras BATH entre autres des énergumènes « maudits et vomis par les Maliens. Il y a aussi les causes plus anciennes, d’abord son parcours à la tête des institutions nationales et sous régionale comme la CMDT, l’ACI, UEMOA et plusieurs postes ministériels très souvent avec cumul de portefeuille dans les différents gouvernements du président Alpha Oumar KONARÉ. Au bout du rouleau c’est toujours le fiasco avec Soumi. Aujourd’hui, député à l’Assemblée nationale et chef de file de l’opposition, depuis 2013. Malgré la situation difficile que le pays traversait, il n’a jamais voulu contribuer ou participer aux efforts consentis par le président Ibrahim Boubacar KEITA pour sortir le Mali du trou. Au contraire, il a toujours mis les bâtons dans ses roues pour que le Mali n’avance pas sous ce mandat. Mais c’est mal connaitre la détermination du président IBK à sortir son pays du gouffre, et faire du Mali un pays stable et émergent en une décennie. Restaurer l’image du Mali dans les concerts des nations était le mot d’ordre. Les Maliens ont ensuite analysé le score du premier tour de 2013, des deux finalistes, plus de 19% pour Soumi et plus de 39% pour IBK. En 2018, le premier tour a donné 17,78% à Soumi et 41,70% à IBK, malgré tout ce qui se dit, la cote de popularité de Ibrahim Boubacar KEITA est en hausse pendant que celle de Soumi est en baisse. Ce qui démontre que le peuple Maliens dans sa grande majorité, à la face du monde, ont comparé, analysé et jugé les deux personnages avant de sanctionner Soumi et choisir IBK pour son patriotisme, sa loyauté et surtout sa sagesse. Le tout couronner par son bilan à mi-parcours. Les électeurs ont montré qu’ils ont attient une maturité démocratique, que personne ne peut les mettre la poudre aux yeux et les faire rouler dans la farine. Vu tout ce qui précède IBK a té élu au second tour du dimanche pour un second mandat.

La posture adoptée par Soumaila Cissé, faisant croire que sa victoire lui a été volée, n’est responsable et indigne de sa part. le scenario à la gabonaise qu’il veut créer est un échec patent par avance. Car la communauté internationale à l’unanimité a reconnu la victoire du président IBK.

Il risque de regretter cette posture à partir de la proclamation des résultats définitifs par la Cour constitutionnelle. Aucune prime à l’impunité. L’Etat serait forcé de s’assumer et de sévir contre tout trouble à l’ordre public. Force doit rester à la loi, Advienne que pourra.

Pour sûr, Soumaila Cissé est tenté par le diable. Comme le dit l’adage « un mourant n’écoute pas les conseils ». Les chemins de l’enfer sont pavés de bonnes intentions.

Ahmed Baba KONATE, enseignant
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