Accueil    Shopping    Sports    Business    News    Femmes    Pratique    Le Mali    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Économie
Article



 Titrologie



Le 22 Septembre N° 285 du

Voir la Titrologie

  Sondage

Projet
© aBamako.com par S.A

Projet
© aBamako.com par S.A



 Autres articles


Comment

Économie

Projet sucrier de Markala : UTAM Sucrotech International s’engage
Publié le lundi 10 juin 2013  |  Le 22 Septembre


© aBamako.com par S.A
Projet sucrier de Markala: signature d`accord entre le ministre de l’Industrie et du Commerce, Abdoul Karim Konaté et la société Indienne, UTAM Sucrotech International LTD
Samedi 8 juin 2013. Ministère des Industries.


 Vos outils




 Vidéos

 Dans le dossier

Avec la signature, le samedi dernier, au ministère des Industries, du protocole d’accord, la société Indienne, UTAM Sucrotech International LTD vient de s’engager dans l’important projet sucrier de Markala.

Pour le ministre de l’Industrie et du Commerce, Abdoul Karim Konaté, qui présidait cette cérémonie, «le projet est très important pour notre pays à plusieurs titres». En effet, le Mali, qui dispose déjà de trois unité de production, ne parvient, cependant, pas a combler les besoins nationaux à hauteurs de 350 000 tonnes par an. C’est pourquoi, a noté le ministre Konaté, «cette usine, dont les jalons viennent d’être posés, permettra au Mali de satisfaire à la demande nationale et même d’exporter une partie». Abdoul Karim Konaté d’ajouter «qu’il est inconcevable que nous continuions toujours à importer du sucre avec le potentiel de terre dont nous disposons».

Pour rappel, le Projet Sucrier de Markala (PSM) est un projet agro-industriel proposé en partenariat public-privé (PPP) dont l’implantation se fera dans la zone de l’Office du Niger (ON). Il s’agit du premier projet de développement en partenariat public privé au Mali et du premier projet de développement en PPP dans le secteur agro-industriel soumis pour financement à la Banque Africaine de Développement.

Le projet comporte d’une part une composante agricole qui implique la plantation et l’irrigation de 14.100 ha de champs de cannes et d’autre part une composante industrielle qui consiste en la construction et l’exploitation d’une usine d’extraction de sucre à canne d’une capacité de production de 190 000 tonnes de sucre par an et d’une usine de production d’éthanol à partir d’un sous-produit du procédé pour produire 15 000 kl d’éthanol. En outre, le projet produira 30 MW d’électricité par cogénération dont un excédent de 3 MW sera transféré au réseau électrique de la Société Énergie du Mali (EDM). Il est prévu également la production d’environ 95 886 tonnes par an de compost. Un projet MDP est prévu dans cette composante. A terme, l’activité économique générée par le projet permettrait de créer au moins 5.000 emplois directs et 20 000 emplois indirects.

Le projet est principalement l’initiative de deux entités indépendantes : SoSuMar (Société Sucrière de Markala) responsable de la composante industrielle et la Société de production de canne à sucre, responsable du volet agricole.

Une troisième entité, la «CommCo» sera créée au profit de la communauté. Elle sera chargée d’aménager 5 600 hectares au profit de la communauté spécifique. La création de cette entité fait en réalité du PSM un projet PPP décomposé en un triple partenariat.

Dans son intervention du samedi dernier, le ministre de l’Industrie a déclaré que «ce ne sera pas un protocole de plus, car il y a des dates et des objectifs précis à atteindre». En d’autres termes, UTAM Sucrotech, la société indienne, devra, d’ici le 31 décembre 2013, présenter un dossier ficelé. Toute chose qui lui permettra de signer une convention avec le gouvernement du Mali, courant janvier 2014.

Il sied de souligner, enfin, que la signature de ce protocole d’accord intervient moins d’une année après qu’Illovo, un groupe industriel Sud Africain, une unité d’Associated British Foods, qui s’est retiré du projet du sucrier de Markala, dont il détenait 70% des actions. Ce retrait s’était expliqué, en 2012, par les troubles politiques dans la zone Office du Niger et des problèmes de sécurité nés après le coup d’Etat des 21 et 22 mars.

Paul Mben

 Commentaires