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Marches de contestation de l’opposition : Quand des ambitions personnelles priment sur l’existence du Mali
Publié le lundi 27 aout 2018  |  L'Observatoire
Marche
© Autre presse par DR
Marche pacifique de l`opposition
Bamako, le 25 Aout 2018 l`opposition a tenu une marche pacifique de la Place de la Liberté- Monument de l`Indépendance-Bourse du Travail
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Les marches intempestives de l’opposition pour dénoncer les irrégularités de la présidentielle de juillet/août derniers semblent prendre le dessus sur l’essentiel. Sinon, comment des ambitions personnelles peuvent devenir une priorité devant celles nationales. Le processus de démocratisation de notre pays traverse encore une période difficile de son existence. Si dans le Nord et le Centre, l’insécurité est résiduelle, à Bamako, la capitale, les partis politiques de l’opposition ne cessent d’organiser des marches de contestations des résultats transparents de la présidentielle de 2018. Cette situation, au niveau national, rend le pays encore fragile, le remet dans un état de plus en plus critique.



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Pour sauver le pays, le Président de la République, réélu pour un second et dernier mandat, Ibrahim Boubacar Kéïta, a invité le Chef de file de l’opposition, Soumaïla Cissé, à se joindre à lui, pour ensemble, aider le pays à rester un Etat.

«A mon jeune frère, Soumaïla Cissé, Chef de file de l’opposition républicaine, je voudrais tendre la main. Après la bataille électorale, il y a les retrouvailles. Car, pour bâtir un avenir de tous les possibles, le Mali doit pouvoir compter sur toutes ses filles et tous ses fils. Chacun aura sa place. La République n’exclura personne. J’en serai le garant… », lance IBK dans sa première déclaration après les résultats officiels de la Cour Constitutionnelle, au QG de sa campagne.

Au regard des marches intempestives qui s’organisent par le Chef de file de l’opposition et compagnons, l’appel du Président de la République, Ibrahim Boubacar Kéïta, pour l’union autour du Mali, semble tomber dans l’oreille du sourd. Du moins, pour l’instant.


Car, au même moment des marches de contestations sont organisées à Bamako pour dénoncer, selon eux, des irrégularités enregistrées lors de la présidentielle qui a donné le Président IBK vainqueur avec 67,16% des voix.

Face à la menace qui guette le Mali de toute part, les Responsables politiques ont le choix entre sauver le Mali pour que chacun y trouve son compte ou le brûler afin de satisfaire leurs propres intérêts.

Ironie du sort, le samedi 25 août dernier, des partisans de Soumaïla Cissé ont battu le pavé à Bamako malgré l’appel du président de la République IBK veut que chacun participe à la construction du Mali nouveau.
Lors de cette marche, Soumaïla Cissé a déclaré que «nous voulons un pays en paix, tranquille et stable». Pourtant, il n’a pas répondu, pour l’instant, à l’appel de son cadet IBK. Alors, Soumaïla Cissé veut-il réellement un Mali en paix, tranquille et stable comme il l’a annoncé précédemment ?

Avant même la proclamation des résultats provisoires par le ministère de l’administration territoriale, le candidat de l’opposition Soumaïla Cissé les avait rejeté et organisé quatre marches de protestation contre le Gouvernement, au bout seulement, de trois semaines.

Sur le plan international, l’organisation de l’élection présidentielle dans un contexte de crise au Mali a été saluée. Et le Président élu, félicité par ses pairs, des organisations africaines et internationales.
Le vendredi dernier, le Conseil de Sécurité de l’ONU s’est félicité de la publication des résultats définitifs de l’élection présidentielle au Mali qui a vu la réélection du Président sortant, Ibrahim Boubacar Kéïta, tout en insistant sur l’urgence d’accélérer la mise en œuvre de l’accord de paix.

Mettre le Mali au-dessus de toutes les divergences politiques pour travailler ensemble et sauver le pays telle est la demande du Président de la République Ibrahim Boubacar Kéïta. Sera-t-il entendu ? Attendons de voir !

Ousmane MORBA
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