En plus de la sécurisation de la présidentielle à Talataï, désarmais le drapeau malien flotte dans la ville grâce à la bonne collaboration entre les autorités locales et le groupe armée MSA.
Plus qu’un défi, c’est une mission régalienne de tenir les élections dans le nord du Mali. A Ménaka et dans la commune nomade de Talataï, le mouvement pour le Salut de l’Azawad (MSA) a fait de la sécurisation du scrutin présidentiel un impératif.
Zone jugée jusqu’ici sous le contrôle de la CMA, Talatai était également privé d’élections depuis 2012. Une situation qui éloigne cette commune rurale du giron national.
À la faveur de l’élection présidentielle, Talataï du cercle d’Ansongo et qui fait frontière avec celui de Ménaka se relève petit à petit de ce qu’il convient d’appeler la domination de la coordination des mouvements de l’Azawad.
Fini donc le temps où les populations sont obligées de courber l’échine devant un groupe armé censé servir pour sa sécurité.
En prenant conscient du danger et surtout des répercussions sur les paisibles citoyens privés de tous droits, le mouvement pour le Salut de l’Azawad (MSA) fait de la sécurité, de la protection des populations et leurs biens son combat quotidien.
Les hommes de Moussa Ag Acharatoumane rassurent les habitants de la contrée comme on pouvait le constater sur un reportage de l’ORTM. « Nous sommes en sécurité grâce à la présence du MSA et ses alliés », a confié une dame.
Pour une pleine réussite des élections à savoir le premier et le second tour de la présidentielle, les combattants du MSA ont joué leur partition. De la distribution des cartes d’électeur, à la sécurisation du scrutin et du matériel électoral, en passant par la protection des électeurs, les forces du MSA ont été à la tâche.
Dans la commune nomade la plus peuplée du Mali dont 33000 âmes y vivent, le drapeau malien est descendu pour la première fois en 2011. Profitant de l’occasion, le mouvement pour le Salut de l’Azawad a réinstallé le drapeau et a assuré en même temps le retour du sous-préfet et les FAMa.
Certes, on peut dire que c’est un bon début pour le retour effectif de l’Etat central mais pour arriver à ce résultat, le MSA a livré d’intenses combats contre les terroristes sous couvert de la CMA. Au finish, les guerriers du MSA sont parvenus à chasser définitivement les forces obscures de la localité, ce qui a permis la tenue de l’élection présidentielle.
Tout comme à Talataï, à Ménaka, le MSA n’a pas dérogé à la règle : sécurisation du scrutin et des populations. C’est à juste raison que le gouverneur de la région de Ménaka, Daouda Maiga a tenu officiellement à saluer le travail remarquable des éléments du MSA dans la réussite de la présidentielle.
Très engagé dans la lutte contre le terrorisme en parfaite collaboration avec le GATIA, les FAMa et la force Barkhane, le MSA a montré à travers la sécurisation du scrutin présidentiel son attachement au retour de la paix.