L’Essor : Trois matches, trois victoires dont deux avec plus de 100 points. On peut dire que tout baigne pour vos joueurs ?
El Hadji Dicko : Pour le moment, je suis totalement satisfait du comportement de mes joueurs et des résultats de l’équipe. Cependant, il faut garder les pieds sur terre parce que le parcours à parcourir reste encore long et parsemé d’embuches. Nous sommes sur la bonne voie, il faut faire en sorte que les jeunes restent concentrés sur le sujet. Il ne faut surtout pas qu’ils s’enflamment.
L’Essor : On remarque qu’il y a beaucoup d’individualités dans le groupe qui s’expriment bien dans le collectif. D’où viennent les joueurs ?
El Hadji Dicko : Après ma nomination en janvier, j’ai immédiatement commencé les entraînements. Je suis passé par plusieurs étapes de détection, avant de faire la première sélection. Nous avons commencé notre stage bloqué le 31 juillet, avec 17 joueurs dont 11 locaux et 6 expatriés venus des Etats-Unis et d’Europe. Nous avons livré beaucoup de matches amicaux qui ont permis de se connaître davantage et de travailler ensemble. Je pense que ce groupe a les moyens de défendre les couleurs du Mali partout dans le monde.
L’Essor : Selon vous, quels sont les atouts du groupe ?
El Hadji Dicko : Les atouts du groupe, c’est d’abord la cohésion, la solidarité et l’envie des jeunes de réaliser quelque chose ensemble. Aussi, l’équipe est soudée sur le plan collectif. Je crois vraiment en eux. Nous respectons toutes les sélections, mais n’avons qu’un seul objectif : soulever le trophée de l’Afrobasket le 2 septembre.
Notre ambition est de faire comme la sélection nationale junior féminine qui vient de remporter le trophée continental. Ce sera une grande fierté de remporter l’Afrobasket à domicile et nous ferons tout pour réaliser ce rêve. Mais pour le moment, nous n’en sommes pas là, il faut prendre les matches les uns après les autres et éviter de brûler les étapes. En clair, nous nous concentrons d’abord sur les deux derniers matches de poule contre la Libye et la RD Congo et après, on verra.