Mohamed Ag Almouner, un des principaux responsables de l'Etat islamique au Grand Sahara (EIGS), une organisation terroriste active dans la région du Sahel, a été tué au Mali dimanche dans une frappe aérienne par les forces françaises, alors que deux civils, dont une femme et un adolescent, ont aussi perdu la vie dans la même frappe, a annoncé l'état-major des armées de la France lundi dans un communiqué.
L'opération, déclenchée dans la nuit, a consisté en une frappe aérienne par deux Mirage 2000 sur la position du groupe terroriste, suivie d'une action au sol pour saisir la position. Les commandos déployés ont constaté la mort de Mohamed Ag Almouner et d'un membre de sa garde rapprochée, a fait savoir l'état-major français, ajoutant que les commandos ont découvert que deux civils, une femme et un adolescent, avaient également été tués.
Un membre du groupe terroriste ainsi que deux autres civils avaient été blessés, a également indiqué l'état-major.
"L'état-major des armées exprime ses regrets et présente ses condoléances aux familles et aux proches des deux victimes", a fait part l'état-major.
"Les critères français d'ouverture du feu sont particulièrement stricts et visent à éviter les pertes civiles. Chaque préparation de mission fait l'objet d'un recueil et d'une analyse d'un maximum de renseignement de façon à limiter le niveau de risque des opérations. La présence avérée de civils à proximité de l'objectif aurait entrainé l'annulation de la mission. Une investigation est en cours pour déterminer comment des civils ont été atteints lors de cette frappe", a expliqué l'état-major français.