La Convention nationale pour une Afrique solidaire Faso- Hèrè a célébré le samedi au CICB les deux ans de son existence sur l’échiquier politique. A cet effet, les responsables du parti ont organisé un meeting au cours duquel les intervenants ont tous demandé la libération de Kidal. Sans laquelle, il n’y aura pas d’élection.
Bakary Coulibaly, en lisant le discours du secrétaire général du parti empêché, a rappelé qu’en choisissant le 25 mai 2011, jour de l’Afrique, La Convention nationale pour une Afrique solidaire Faso- Hèrè CNAS- FH) envoyait un signal fort et s’inscrivait en droite ligne de l’idéal panafricain de renaissance du continent.
Il a souligné que le 25 mai est le triomphe des forces progressistes, la victoire de tous ceux qui croient en l’Afrique, un continent meurtri bien que berceau de l’humanité et des civilisations.
M. Coulibaly pense que cette Afrique à laquelle nous devon, par devoir de génération, restituer sa fierté, sa gradeur et sa dignité. «Il nous faut écrire ensemble et avec conviction et détermination, cette nouvelle page glorieuse de l’histoire de notre cher continent», a-t-il laissé entendre.
Sur la question de Kidal, il dit que la France dicte au Mali comment Kidal devrait être occupé par l’administration et l’armée malienne. M. Coulibaly appelle cela du paternalisme ; et est digne d’une autre époque. Il conclut que le Mali ne doit pas négocier avec le Mouvement national pour la libération de l’Azawad (MNLA).
A sa suite, tous les intervenants ont abondé dans le même sens. Ils ont tous condamné la politique de deux poids deux mesures de la France qui a délivré le Mali des narcotrafiquants. Ils ont exigé que sans l’armée à Kidal, pas d’élection.