Pour créer la psychose : Des cadres de l’opposition font un simulacre d’enlèvement

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Publié le vendredi 31 aout 2018 | L'Observatoire

© aBamako.com par Androuicha
Conférence de presse du directoire de campagne du candidat Soumaïla Cissé
Bamako, le 20 juillet 2018 à l`hôtel Laico de l`Amitié. Le directeur de campagne du candidat Soumaïla Cissé, M. Tiébilé Dramé a animé une rencontre au cours de laquelle il a alerté à travers les hommes des médias, l`opinion nationale et internationale sur des incohérences constatées au niveau du fichier électoral de la présidentielle du 29 juillet.

Pour créer la psychose et la confusion, des personnes proches du candidat malheureux, Soumaïla Cissé joue au simulacre. Pas surprenant d’entendre des enlèvements tout azimut ces derniers temps. Le stratagème Soumaila Ou Rien(SOR) est en action.

A la suite de l’arrestation de l’ancien Directeur Général du CICB, Paul Boro, il nous est revenu que certains cadres de l’Union pour la République et la Démocratie (URD) éteignent carrément leurs téléphones et disparaissent quelques instants sous prétexte d’un semblant enlèvement par les services de renseignements maliens.

Cette nouvelle stratégie des partisans des SOR (Soumi Ou Rien) vise à créer la psychose à travers la ville de Bamako et amener les populations à détester viscéralement le pouvoir en place.

Selon une source confidentielle, ce sont des partisans de Soumaïla Cissé qui auraient demandé à certains cadres de l’URD et Alliés, d’éteindre leurs téléphones et disparaitre de la circulation afin que, eux, puissent annoncer leur enlèvement par des inconnus.

A en croire notre source, cette nouvelle stratégie des SOR ne va pas prospérer ; car, les Maliens sont suffisamment édifiés sur tout ce que l’opposant Soumaïla Cissé entreprend pour discréditer le pouvoir du Président Ibrahim Boubacar Kéïta.

Rappelons que Paul Boro a été arrêté, dans la nuit du 26 au 27 août dernier, par les services de l’Etat, pour avoir armé des individus à tirer sur des policiers lors de la dernière marche de l’opposition à Bamako.

O.M

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