Le PDES, qui demeure la marque de fabrique de l’ancien Président ATT, passe des moments difficiles de son existence depuis le coup d’état du 22 mars 2012. De nos jours, le parti est au bord de l’implosion si l’on en croit nos informations. « Il ne se passe rien », rétorque un cadre.
En réalité, le putsch du Capitaine Amadou haya Sanaogo et ses camarades, a crée une véritable débandade dans les rangs des amis d’ATT, réfugié au Sénégal. C’est le sauve qui peut à en croire ce qui se passe présentement au PDES.
Après le repli du Président Ahmed Dané Séméga au Sénégal, lui qui a tenté de se présenter pour la candidature du parti à la prochaine présidentielle, le torchon brûle entre héritiers d’ATT. En fait, précisent nos sources, deux groupes s’affrontent au sein du PDES : celui de Séméga composé entre autres de Mohamed Dibassy, Moulaye Haïdara, Mme Sacko et celui de Ousmane Bah. Certes le parti a signé la plate-forme du FDR qui a de fortes chances selon le climat délétère qui règne, de n’être pas respectée par les uns et les autres. En fait, l’histoire du PDES ressemble fort bien à un film de série « B » où l’unité du parti semble prendre du plomb dans l’aile avec dans l’avenir, des règlements de comptes. Ainsi, le camp d’Ousmane Bah, vieux briscard en politique semble prendre le poil de la « bête » car, il a réussi à faire échouer la candidature de Séméga pour la présidentielle. Celui-ci la mort dans l’âme prendra son avion pour Dakar sans crier gars. Mieux, les anciens Ministres et autres Conseillers de l’ancien Président, ont préféré garder profil bas et certains ont pris d’autres directions. Pour le moment, la bataille pour el contrôle du parti est engagée entre les deux tendances. Qui va l’emporter ?
Wait and see !
Ardo